La fin d'année est synonyme de classements en tout genre, et celui de Fortune en vaut bien un autre. Pour 2014, le hochet du meilleur homme d'affaires de l'année n'est pas revenu à Tim Cook qui a pourtant impulsé le rallye boursier d'Apple (avec un record de capitalisation à la clé) : le magazine économique a préféré saluer l'audace et la vision du cofondateur et patron de Google, Larry Page. Fortune a été inspiré par les « moonshots » du moteur de recherche, ces projets un peu fous conçus par Google X, le labo de recherche & développement mené par Sergey Brin, l'autre créateur de Google (lire : Les idées dingues des savants fous de Google X). Voiture autonome, lunettes connectées, lentilles intelligentes, et très récemment encore des nano-robots pour prévenir des maladies. Tout cela est bien loin de l'activité centrale de Google, mais ces projets destinés à « changer la vie de milliards de personnes » permettent à l'entreprise de rester au sommet des sociétés technologiques « pour des générations ». Et le crédit en revient à Larry Page.
Tim Cook est second de ce classement. Fortune revient sur le chemin parcouru par le remplaçant de Steve Jobs depuis trois ans : « Il est devenu de plus en plus clair que Tim Cook sait ce qu'il fait en tant que CEO d'Apple ». Le magazine note que l'action du constructeur est au plus haut, tout comme les ventes d'iPhone, et que même le Mac en profite… au détriment de l'iPad. Apple reste « un innovateur » avec l'Apple Watch et Apple Pay, et l'entreprise sait jouer du carnet de chèques au besoin, comme on l'a vu avec l'acquisition de Beats. Entre les lignes, on comprend toutefois que tout cela fait moins rêver que les ballons diffusant internet ou les robots à tout faire de Google.