Ouvrir le menu principal

MacGeneration

Recherche

Actualités

Le fond d’écran bleuté du MacBook Air M4 est déjà dans la nature

Félix Cattafesta

mardi 11 mars à 09:24

macOS

Le nouveau MacBook Air M4 n’est pas encore entre les mains des premiers clients que son fond d’écran est déjà en fuite. Si Apple a principalement recyclé les images de la génération précédente cette année, il y a quand même un petit nouveau : un fond d’écran bleuté pour aller avec le nouveau coloris bleu ciel de la machine. Il sera disponible pour tous avec macOS 15.4, qui sortira courant avril. Les plus pressés peuvent dès à présent le télécharger ici :

Téléchargez le fond d’écran en haute qualité en cliquant ici.

Apple explique que ce MacBook Air bleu ciel arbore « un superbe bleu pâle métallique qui s’anime d’un dégradé dynamique sous les reflets de la lumière », en plus d’un câble de recharge MagSafe assorti. Le fond d’écran a donc été adapté pour l’occasion, et montre toujours le mot « Air » écrit de manière abstraite, mais en bleu. Le MacBook Air M4 est également proposé en coloris Argent, Lumière stellaire et Minuit, chacun ayant son fond d’écran assorti.

Source :

Les nouveaux MacBook Air et Mac Studio auraient une mise jour dédiée pour macOS Sequoia

Florian Innocente

mardi 11 mars à 07:30

Mac

Les premiers clients des nouveaux MacBook Air M4 et Mac Studio 2025 devront d'abord passer par la case d'une mise à jour système après leur déballage. C'est assez souvent le cas, les machines sorties des usines ne sont pas toujours raccord avec la version système présentement disponible.

MacBook Air M4 bleu ciel. Image Apple.

Ces deux gammes sont probablement entre les mains de testeurs depuis leur annonce et il semble que le MacBook Air soit fourni avec macOS Sequoia‌ 15.2, indique MacRumors tandis que le Mac Studio aurait le 15.3. macOS 15.2 étant sorti mi-décembre, cela donne presque l'impression que le portable a dû attendre que son camarade soit prêt pour leur annonce commune du 5 mars.

La dernière version en date de Sequoia est la 15.3.1 distribuée le 10 février. Elle devrait être fournie à ces deux gammes — disponibles à partir du 12 mars — sous la forme d'une mise à jour dédiée.

Évitez l’augmentation de prix de Microsoft 365 avec cette licence à vie de Microsoft Office 📍

Article sponsorisé

mardi 11 mars à 00:02

Services

Microsoft vient d’augmenter le prix de ses abonnements Microsoft 365, ce qui signifie que l’on dépense désormais 100 € chaque année (au lieu de 70 €) rien que pour avoir les applications Office.

Mais Microsoft 365 n’est pas la seule façon d’obtenir ces applications sur Mac. Ce n’est même pas la solution la plus économique. Plutôt que de payer un abonnement mensuel, pourquoi ne pas opter pour un paiement unique offrant une licence à vie de Microsoft Office Home & Business ? Vous pouvez consulter ces offres limitées sur Godeal24.

Dans cette version d’Office 2019, tout est inclus : Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote (car personne ne peut se passer de ces outils emblématiques !). Sur Mac, vous aurez aussi Teams Classic.

Vous pouvez aussi opter pour Microsoft Office 2021, une version plus récente et plus populaire. Vous aurez ainsi accès en permanence à ces outils essentiels sans paiements récurrents.

Office 2024 inclut tous vos outils préférés : Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote. Comme Microsoft 365, il propose également des fonctions d’IA, notamment des suggestions intelligentes pour le texte, la mise en forme et les éléments de conception, l’analyse de données dans Excel et l’aide à la rédaction dans Word. Cette version apporte aussi des améliorations significatives par rapport aux précédentes.

Obtenez la dernière version via ces liens :

Autres produits Microsoft Office à petit prix

En parallèle, Windows 11 Professionnel est disponible pour seulement 13,25 € (au lieu de 199 €), vous donnant accès à toutes les dernières fonctions et optimisations conçues pour améliorer votre productivité et votre expérience en jeu. C’est une excellente occasion d’opter pour Windows 11 à prix réduit, car Windows 10 ne sera plus pris en charge par Microsoft à partir d’octobre 2025.

Des clés Windows authentiques et à vie à partir de 6 €

Obtenez votre pack à prix réduit avec 62 % de remise (code promo MAC62)

Jusqu'à 50 % de réduction sur d'autres produits Windows et Office (code promo MAC50)

Offres en gros, prix imbattables

Encore plus d'outils pour Mac à prix imbattables

Chez Godeal24, vous pouvez économiser du temps et de l’argent avec des licences Microsoft à prix réduit, des logiciels de sécurité et d’autres outils indispensables. Profitez d’une livraison numérique immédiate et d’un support technique 24/7. Avec une note TrustPilot de 98 % « Excellent », achetez en toute confiance.

Contact Godeal24 : [email protected]

DMA : Apple et Meta pourraient écoper de modestes amendes

Stéphane Moussie

lundi 10 mars à 23:04

AAPL

Un an après l’entrée en vigueur du DMA, la Commission européenne s’apprête à rendre ses décisions sur les cas d’Apple et de Meta. Selon Reuters, les deux entreprises pourraient se voir infliger de modestes amendes.

Teresa Ribera, la nouvelle commissaire à la concurrence. Image Union européenne.

Apple fait l’objet de plusieurs enquêtes pour infractions du règlement européen sur les marchés numériques. Sont concernées les conditions commerciales de l’App Store, le Core Technology Fee appliqué aux apps distribuées sur des boutiques alternatives et les obligations en matière d’interopérabilité. Meta est pour sa part dans le viseur en raison de son abonnement payant permettant de supprimer les pubs sur Facebook et Instagram.

Les deux entreprises risquent en théorie des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires annuel mondial, mais la Commission ne va pas frapper aussi fort d’après Reuters. Le régulateur voudrait pousser Apple et Meta à respecter le DMA, sans les punir trop sévèrement.

Le montant « modeste » des amendes pourrait aussi s’expliquer par la courte durée des violations présumées ainsi que le climat géopolitique. Donald Trump a menacé en février d’imposer des droits de douane aux pays prenant des sanctions contre des entreprises américaines. Teresa Ribera, la nouvelle commissaire européenne à la concurrence, a affirmé qu’elle ne plierait pas face aux pressions.

Portal Kombat : quand le narratif russe infiltre l’intelligence artificielle

Greg Onizuka

lundi 10 mars à 22:00

Ailleurs

La « Pravda »... voilà qui fera remonter des souvenirs de cours à certains, voire de jeunesse aux plus anciens d’entre vous. Si le journal historique du Parti communiste soviétique (devenu Parti communiste de la fédération de Russie de nos jours) existe toujours au format papier, c’est un réseau ayant repris son nom, Pravda.Network, qui a fait l’objet d’une étude attentive de Viginum, puis par la société Newsguard. Les conclusions sont sans appel, et aux conséquences importantes : la manipulation des résultats des chatbots.

Un nom qui fleure bon le jeu vidéo, même si c’est bien plus sérieux : Portal Kombat. Image Viginum.

Un réseau de sites fantoches

Découvert en 2024 par Viginum (service français chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences étrangères), le réseau Pravda.Network, autrement appelé Portal Kombat, se compose d’au moins 193 sites ayant pour objet de compiler des textes appuyant le discours politique russe, et est historiquement orienté vers les localités russes et ukrainiennes. Mais dès le lendemain de l’intervention russe en Ukraine, ses cibles changent : en plus des territoires occupés, il vise maintenant principalement des pays soutenant l’effort ukrainien, comme la France et d’autres pays européens.

Ainsi, plusieurs antennes sont créées, pravda-fr pour la France, pravda-de pour l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, pravda-pl pour la Pologne, pravda-es pour l’Espagne, et pravda-en pour le Royaume-Uni et les USA. Tous les sites ont été créés le même jour, ont la même structure, et sont tous hébergés sur la même adresse IP hébergée en Russie. Leur contenu n’est destiné qu’à une seule chose, diffuser le discours officiel du Kremlin, légitimer « l’opération militaire spéciale », dénigrer l’Ukraine et ses dirigeants, et semer la discorde dans l’alliance occidentale.

Plusieurs sites, la même structure, les mêmes infos... Images Viginum.

D’autres sites plus orientés vers la Russie et l’Ukraine sont créés par la suite, au fil du temps, toujours selon le même schéma : un nom de domaine utilisant le nom d’une ville ukrainienne, et rajoutant -news.ru. Tous ces sites ont la même structure, la même favicône, et sont hébergés sur le même nœud réseau en Russie. Et tous sont reliés à la société Tigerweb, proche du pouvoir, comme le rappelle Kélian Sanz Pascual, analyste géopolitique chez Cassini Conseil et chargé de recherche au centre Geode :

L'écosystème Pravda a été relié à la société Tigerweb, enregistrée en Crimée en 2015 et gérée par le citoyen russe Evgueni Chevtchenko, qui avait par ailleurs travaillé à partir de 2013 pour l'entreprise Krymtekhnologii liée au ministère de la Politique intérieure, de l’information et de la communication de la République russe de Crimée. Ce profil correspond à la série d'acteurs privés travaillant sur les opérations informationnelles de l'État russe, un secteur devenu particulièrement lucratif et promettant donc de juteux contrats. L'exemple le plus connu de ce type d'acteurs en Occident est le tristement célèbre Evgueni Prigojine, connu tant pour avoir été à la tête de la société militaire privée Wagner que pour avoir été impliqué dans plusieurs affaires d'ingérence via le Projet Lakhta. Sans atteindre l'ampleur de l'activité ni la médiatisation du défunt homme d'affaires, les contractuels de l'information sont aujourd'hui pléthoriques en Russie et ciblent tant les sociétés des adversaires stratégiques de l'État que les citoyens russes eux-mêmes. L'État n'est jamais loin, puisque l'administration présidentielle, tout particulièrement son vice-directeur Serguey Kirienko, s'engage elle-même dans ce type d'activités en partenariat avec de telles entreprises privées mais aussi via l'association ANO Dialog, une entité qui semble prendre de l'ampleur dans le secteur informationnel depuis la mort de Prigojine.

Tous ces sites cumulés représentent une masse de plus de 3 600 000 articles en 2024, pour la majeure partie diffusant de fausses informations comme une vidéo montrant des combattants ukrainiens brûlant l’effigie de Donald Trump, ou encore un article affirmant que Volodimir Zelensky a interdit l’app du réseau Truth Social en Ukraine... alors qu’elle n’a jamais été proposé dans le pays.

Multiplier les sites miroirs, pour fausser les résultats des chatbots

Mais pourquoi faire ce genre de site, et pourquoi les multiplier de la sorte ? Dans un premier temps, leur multiplication est associée à un référencement poussé sur la plateforme Google, utilisant des techniques de SEO (Search Engine Optimization) pour les faire remonter dans certaines recherches par mot-clé.

Le nombre d’articles publiés, sur plusieurs centaines de sites miroirs, permet aussi de viser un but bien plus pernicieux : nombre de chatbots s’appuyant sur la multiplicité de résultats identiques pour tirer l’information paraissant la plus exacte d’internet, noyer le réseau de sites « d’information » dédiés à diffuser la propagande russe permet d’influer sur leurs réponses, comme vérifié par Newsguard.

Ainsi, sur plusieurs questions portant sur des fausses informations diffusées par les sites de Portal Kombat posées aux 10 principaux chatbots existants, 33 % des réponses ont répété le narratif russe. 56 réponses sur 450 ont directement repris des liens menant vers des sites diffusant les informations de Portal Kombat. 92 articles différents de désinformation ont été cités, avec deux chatbots intégrant directement 27 articles provenant du cœur du réseau pravda.

Exemple d’articles cités par les chatbots. Capture Newsguard.

Même quand les chatbots débunkent la fausse information, certains reprennent en partie des articles provenant de Portal Kombat dans leurs sources, menant à une confusion importante.

Les sites utilisent aussi une technique d’infiltration des chatbots appelée « LLM grooming », utilisant le fonctionnement de ces derniers à leur avantage : les LLM découpant le texte en tokens, les sites du réseau pravda noient les chatbots sous des quantité impressionnante de tokens ramenant tous vers le narratif pro-Kremlin. En janvier 2025, un rapport de Google confirmait avoir repéré cette manipulation des intelligences artificielles par des puissances étrangères.

Dans une vidéo du 27 janvier 2025 d’une table ronde à Moscou, John Mark Dougan, fugitif américain devenu propagandiste pour le Kremlin, a confirmé cette stratégie :

Plus cette information vient d’endroits variés, plus elle est amplifiée. Non seulement ça augmente sa visibilité, mais ça affecte aussi les intelligences artificielles [...] en poussant ces narratifs vus d’une perspective russe, nous pouvons changer les réponses de toutes les IA. L’IA n’est pas un outil dont nous devons avoir peur, mais un outil que nous devons utiliser.

Il prône ainsi une sorte de « blanchiment de l’information », en multipliant les sites de diffusion pour cacher l’origine réelle des articles, et ainsi tromper les IA. Les sites miroirs se multiplient, rendant leur détection plus difficile, et permettant à un plus grand nombre d’entre eux d’influencer les résultats des IA.

Le début d’une bataille numérique

Cette bataille de l’information, visant à manipuler les chatbots, n’est que le début : le président russe Vladimir Poutine lui-même, dans un discours sur l’IA à Moscou le 24 novembre 2023, a annoncé renforcer la recherche fondamentale sur les chatbots et les LLM. Si nombre de soldats se battent sur le front terrestre, un nouveau est maintenant ouvert : celui d’internet et de l’IA.

Étant donné la nature particulièrement sensible du sujet, nous ne saurions trop vous recommander de rester cordiaux et corrects dans les commentaires, et dans les limites autorisées par la législation. Ces derniers, pour éviter tout dérapage non contrôlé, seront fermés à 0h30. Merci de votre compréhension.