Barry Chang, le maire de Cupertino, a gagné son quart d’heure de célébrité quand le Guardian, repris hier par tout internet, a fait part des difficultés de l’édile pour faire cracher Apple au bassinet. L’enjeu : les infrastructures de la petite ville (60 000 habitants), notamment routières, sont en piteux état. Le quotidien est-il allé un peu trop vite en besogne ? Ou le maire s’est-il laissé emporter par sa fougue ?
Toujours est-il que l’on trouve sur le site web de la ville un démenti dans lequel Chang déplore « plusieurs erreurs factuelles ». « J’ai été choqué et consterné de voir ce récent article me citer avec des mots que je n’ai jamais utilisés, et décrire des situations qui ne sont jamais arrivées », déplore-t-il. Mais il ne précise ni les mots, ni les situations en question. L’article débutait par la sortie du maire du campus d’Apple, encadré par les gardes de sécurité de l’entreprise.
Une chose est sûre : Barry Chang veut combattre les problèmes de trafic dans sa ville. Et les grandes entreprises installées sur le territoire devraient mettre au pot. Mais pas dans le sens décrit dans l’article : « Le journaliste a de toute évidence mal compris ». Le Guardian a d’ailleurs retouché l’article : le maire a simplement été « invité » à quitter le campus d’Apple ; le titre a été modifié, supprimant toute notion des abus prêtés à Apple.