Entre pandémie, crise économique et émeutes, le monde est au bord de la rupture, mais malgré tout la Bourse se porte bien merci pour elle. Preuve en est la forme éclatante d'AAPL, qui à la clôture du Nasdaq ce mardi, a atteint un sommet historique : +3,16%, soit 10,53 $. Cela permet au titre d'afficher la somme rondelette de 343,99 $. La capitalisation boursière d'Apple est désormais de 1 491 milliards de dollars. Les premières heures de cotation aujourd'hui sont tout aussi prometteuses, avec une hausse de 2% actuellement.
C'est que l'avenir, à court et long terme, est prometteur pour Apple. Les changements d'habitudes imposés par le coronavirus font la part la belle aux entreprises de la tech : les ventes d'iPad et de Mac devraient en toute logique profiter de la tendance au télétravail dans les prochains trimestres. Le lancement attendu des modèles 5G de l'iPhone cet automne va aussi booster les ventes, espèrent les analystes (et aussi la direction d'Apple, on imagine).
Pour le plus long terme, les perspectives sont tout aussi bonnes. La transition attendue vers des puces ARM « maison » pour les Mac va donner davantage de souplesse à Apple pour lancer de nouveaux ordinateurs selon son propre agenda, sans attendre le bon vouloir d'Intel.
De manière générale, les GAFAM semblent avoir plutôt bien résisté à la crise du coronavirus en témoignent les résultats du Nasdaq qui a signé un nouveau record en termes de valeurs technologiques. Les géants tels qu’Amazon (+3,04 %), Facebook (+3,14 %) et Microsoft (+0,72 %), ont tous fini à des niveaux inédits en Bourse.
La valeur marchande combinée de ces quatre sociétés est désormais proche des 5 000 milliards de dollars, Apple occupe la première place. De son côté la société-mère de Google, Alphabet, est la seule à ne pas avoir atteint de record. Elle est toujours à environ 5 % derrière son plus haut niveau historique de 1 524,87 $, atteint le 19 février dernier.