Le respect du mode de travail hybride instauré depuis deux ans chez Apple fait l'objet d'un suivi attentif. Avec des avertissements allant crescendo en cas de manquements.
Zoë Schiffer, qui suit de près la vie interne d'Apple ou de Twitter, a expliqué, à propos du premier, que la présence des salariés durant les jours prévus par cette organisation était suivie de très près par les RH, via la validation des badges de chacun.
Pour rappel, lorsqu'est passé le gros de la crise sanitaire, Tim Cook avait ouvert Apple au télétravail avec comme contrepartie un présentiel sur des jours fixes pour tout le monde — sauf cas exceptionnels. Les employés dont le poste n'impose pas une présence constante peuvent travailler de chez eux le lundi et le vendredi. Les autres jours, tout le monde est supposé être là, et tout le monde sait ainsi qu'il lui est possible de trouver un collègue sur place.
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C'était un changement assez radical pour Apple, mais qui avait été jugé encore trop strict par des employés que les confinements avaient fini par habituer au travail à distance à 100 %. La mise en route de cette organisation avait été repoussée, puis l'accalmie sanitaire arrivant, elle avait fini par entrer en service.
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Apparemment, même aujourd'hui, tout le monde ne s'y est pas plié. Schiffer explique que cette vérification des temps de présence est suivie d'avertissements de plus en plus soutenus si la personne ne respecte pas cette nouvelle règle. Dans certaines divisions, cela pourrait conduire à un licenciement, mais ça ne semble pas être une politique générale.
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Cette volonté de voir le mode de fonctionnement de l'entreprise respecté par ses salariés vaut pour d'autres. Dans son même tweet, Zoë Schiffer cite le cas de Twitter où Elon Musk — farouche opposant au télétravail dans ses différentes sociétés — a envoyé un mail en pleine nuit à ses équipes pour leur rappeler que la présence au bureau n'était « pas une option ». Après avoir constaté que le QG de San Francisco était à moitié vide en milieu de semaine.