La Freebox mini 4K lancée mardi dernier par le fournisseur d’accès comprend un certain nombre de technologies intéressantes pour une box d’entrée de gamme. En plus du support de la 4K, elle fonctionne sous Android TV, ce qui est une vraie originalité sur le marché (les périphériques équipés de la plateforme TV de Google ne courent pas les rues).
Et Free se garde une marge de manœuvre. Si l’opérateur a annoncé que sa box assurait le support du 802.11n (jusqu’à 450 Mbit/s), la variante ac, plus récente et plus performante, pourrait être activable dans un futur plus ou moins proche. La nouvelle Freebox intègre en effet un chipset Broadcom BCM43570, offrant le support du 802.11ac (jusqu’à 867 Mbit/s). Le système sur puce (SoC) de la box comprend la compatibilité avec le Bluetooth 4.1 (le Player est actuellement limité au Bluetooth 4.0).
En avril dernier, le FAI avait activé le 802.11ac dans le Server des Freebox Revolution via une mise à jour du firmware (sur les nouvelles box compatibles que Free a commencé à livrer à l'époque). On peut imaginer qu’il en ira de même dans quelques temps pour la mini 4K, s'il est confirmé que la box embarque effectivement dans son moteur le support du Wi-Fi ac). Sur le même SoC, se trouve aussi un processeur du même Broadcom, qui grâce à sa licence ARM peut développer des processeurs tirant parti de cette architecture. Le BCM7252 abrite ainsi une fondation « maison » baptisée Brahma15 (ARMv7) à deux cœurs 32 bits cadencés à 1,5 Ghz. Quant à la partie GPU, le SoC assure le décodage vidéo H265 en 4K et 60 Hz (couleurs 10 bits), le tout avec une sortie HDMI 2.0 et la prise en charge du DRM HDCP2.2.
Source : @mlamelot