Marissa Mayer ne fera plus partie du conseil d'administration de Yahoo une fois entérinée l’acquisition du moteur de recherche par Verizon. Six autres dirigeants devront faire leurs valises, mais le cas Mayer est emblématique car cette transfuge de Google représentait le visage public de l’entreprise, tout comme elle avait impulsé sa stratégie d’acquisitions tous azimuts et à grands frais (Tumblr, Flurry, Cooliris, etc.).
Sous la nouvelle forme désirée par le nouveau propriétaire, Yahoo conserve ses parts au sein d’Alibaba et de Yahoo Japan, mais cette entité sera renommée Altaba (elle s’appelait Remain Co. auparavant). Yahoo, le site web, reste Yahoo, rien ne change de ce côté. Si Mayer quitte le board, elle pourrait cependant, pourquoi pas, conserver une place importante au sein de l'organigramme de l'entreprise en charge des services web... Et pourquoi pas sa place de CEO ! Les joies du capitalisme...
L’opérateur américain va signer un chèque de près de 5 milliards de dollars pour acquérir cette ancienne « pépite » du web, qui n’a jamais su se maintenir face à Google. Yahoo a été touché par deux vols massifs de données, dont le dernier portait sur un milliard (!) de comptes. Verizon va peut-être s'en sortir avec un rabais.