La situation ne s’arrange pas pour Lee Jae-yong, « l’héritier » de l’empire Samsung depuis les problèmes de santé de son père, en 2014. Lui et quatre autre dirigeants du chaebol ont été formellement mis en examen par la justice coréenne pour corruption, détournement de fonds et avoirs dissimulés à l’étranger. Lee va également faire face à des accusations de faux témoignages devant la représentation nationale.
Depuis le 17 février, Lee Jae-yong est incarcéré pour des agissements en relation avec un dossier plus large qui touche à l’ex-présidente du pays, Park Geun-hye, qui a été destituée en décembre. Samsung aurait versé l’équivalent de 36 millions d’euros à des fondations gérées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la chef d’État. Cet argent a permis de « faciliter » la fusion de Samsung C&T Corp et Cheil Industries de 2015, une opération qui a consolidé le pouvoir de Lee à la tête de Samsung.
Le procès pourrait cependant n’avoir lieu que dans 18 mois.