Un goût pour les grands groupes américains mais dans un cadre de travail plaisant, qui bouge et laisse une part à la vie personnelle. C'est en substance ce que recherchent aujourd'hui les étudiants français en informatique, d'après un sondage d'Universum repris par Le Figaro.
Les aspirations de 2 298 étudiants en informatique ont été sondées. Premier constat, cette population ne craint pas le chômage, la demande surpasse l'offre et il y aurait quelques 50 000 postes non pourvus. Une rareté qui permet aux novices de réclamer un salaire un peu plus élevé que celui de leurs homologues ingénieurs, de l'ordre 36 800 € annuels.
Les entreprises qui attirent ces développeurs s'appellent d'abord Google, puis Microsoft, Ubisoft (rare français), suivis par Apple, Thalès, IBM, Amazon, Electronic Arts, Orange et Airbus. Les géants américains occupent une place écrasante mais certains de ces jeunes salariés veulent aussi travailler au sein de petites boites. Des structures où les nouvelles technologies entrent vite, par opposition à des groupes où l'on dépend fortement d'infrastructures et de langages informatiques plus anciens.
Le cadre de travail (sous-entendu des locaux sympas) et l'afterworks (le temps passé après sa journée de travail avant de rentrer chez soi) sont des critères également importants, note l'étude.
Le grand domaine prisé par une majorité de ces étudiants informatique est la conception d'applications (à 54 %), suivie par les technologies informatiques (30 %) et les télécommunications (25 %) à égalité avec l'Aérospatiale et la défense. Ferment le ban, l'audit, la banque et le conseil/stratégie.