Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après les actes de malveillance qui se sont déroulés la nuit dernière à Paris sur le réseau national de fibre optique. Cette enquête porte sur la « détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », qui constitue une « entrave à un système de traitement automatisé de données ». Le parquet va chercher à déterminer si une « association de malfaiteurs » est à l'origine de ces actes.
Si Free est le FAI le plus touché par ces incidents, tous les opérateurs ont tenu à parler d'une seule voix pour condamner fermement ces actes de vandalisme. Dans un communiqué commun, Bouygues Telecom, SFR, Orange, Free et la Fédération française des télécoms expliquent que ces coupures volontaires « engendrent des conséquences préjudiciables pour la vie économique et sociale de notre pays ».
Plusieurs liens majeurs de l’infrastructure internet ont été coupés pendant la nuit à Paris 🆕
Ce n'est pas la première fois que de telles actions sont perpétrées : les opérateurs alertent les pouvoirs publics « depuis de nombreux mois » sur leur recrudescence. Bien sûr, les entreprises coopèrent avec les forces de police et de gendarmerie, ainsi qu'avec la justice, pour poursuivre les auteurs de ces actes.
Des coupures internet et des ralentissements ont été ressentis ce mercredi dans plusieurs régions, dont l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche- Comté, le Grand-Est et l’Île-de-France. Si les connexions ont été rétablies sur les zones touchées, les travaux de réparation sur les câbles sont néanmoins très lourds et se poursuivent toujours à l’heure actuelle.