Apple est une des seules entreprises au monde capables de susciter de l’excitation pour une carte de crédit. Une Apple Card est tombée entre les mains du site iMore, qui en a publié plusieurs clichés. Elle présente d’un côté sa puce et un logo Apple embossé (ainsi que le nom du client, effacé sur les images), de l’autre les logos de Goldman Sachs et de Mastercard. Pas vraiment de surprise jusqu’à présent, on apprend simplement que l’Apple Card pèse 14,75 grammes. Pour comparaison, la carte Metal de N26 fait dans les 18 grammes…
La pochette n’a pas qu’une fonction décorative ou de transport : en l’ouvrant près de son iPhone, on active la carte et son processus de configuration sur le smartphone. L’Apple Card est actuellement en phase de test chez des employés des boutiques du constructeur. Goldman Sachs a ouvert les vannes assez largement : il suffit d’avoir une cote de crédit comprise entre 600 et 700 pour obtenir la carte.
Ce « score », dont la pratique nous est largement inconnue, est calculé en fonction de la capacité du client à rembourser ses dettes, de son historique de crédit, de son endettement. Respectant l’adage selon lequel on ne prête qu’aux riches, plus la cote est élevée, plus il est facile d’obtenir un prêt. Indispensable pour acheter un bien immobilier, une voiture ou pour obtenir une nouvelle carte de crédit (lire : Apple Card : on fait le point sur la carte de crédit d’Apple).
Le crédit maximum autorisé par l’Apple Card est selon iMore de 1 000 $ actuellement, ce qui est assez modeste par rapport à d’autres cartes de crédit. Mais ce plafond pourra changer d’ici le lancement officiel programmé pour cet été.