À partir du 24 mars prochain, l’utilisation de Dropbox sera régie par de nouvelles conditions générales et de nouvelles règles de confidentialité. Des contrats plus simples et plus clairs qui précisent les modalités d’utilisation de certaines données et les parties impliquées en cas de problème.
Dropbox explique ainsi plus clairement pourquoi il a besoin d’accéder à certaines de vos données : pour générer les miniatures de vos photos ou les aperçus de vos documents… il faut pouvoir les lire. Comme Mailbox est désormais intégré aux CGU de Dropbox, la société doit préciser qu’elle stocke vos e-mails, contacts et autres contenus sur ses serveurs, tout en vous laissant l’entière propriété.
Plus contestable sans doute, l’application par défaut d’une clause de résolution à l’amiable des litiges : avant de déposer plainte contre Dropbox, il faut envoyer un mail à une adresse spécifique et entamer une procédure d’arbitrage durant au moins quinze jours. Il est toutefois possible de refuser cette clause en remplissant un formulaire, du moins dans les 30 jours suivant l’acceptation des nouvelles CGU.
Dropbox a par ailleurs clarifié sa position en matière de réponse aux requêtes des institutions gouvernementales et judiciaires. Comme d’autres sociétés, Dropbox milite pour la levée du « bâillon » qui l’empêche de publier le nombre exact de demandes, demandes contre lesquelles elle opposera « une résistance » si elles ne concernent pas un utilisateur précis mais ciblent des groupes plus larges.