Firewatch est disponible sur Steam pour les ordinateurs sous OS X, Linux et Windows, mais aussi pour les PlayStation 4. Ce nouveau jeu d’aventures à la première personne est intéressant à plus d’un titre. Déjà parce qu’il repose sur un univers visuel très convaincant, entre photoréalisme et dessin animé, mais aussi parce que son gameplay est assez original. Le personnage se retrouve seul dans un environnement naturel où le seul contact humain est une voix féminine transmise par une radio.
S’il nous intéresse, c’est aussi parce que c’est le premier jeu édité par Panic, un historique sur Mac qui s’est fait connaître pour ses utilitaires professionnels. Le gros du travail, c'est à dire le développement en lui-même, a été assuré par Campo Santo, éditeur de jeu qui fait ses armes avec ce titre, mais qui est formé par les créateurs du jeu The Walking Dead, entre autres.
Après trois ans de développement, le résultat est très encourageant, d’après ce que l’on a pu en juger jusque-là. Firewatch bénéficie d’une ambiance bien à lui, grâce à ce personnage féminin qui ajoute une touche humoristique, et ces décors souvent splendides. En outre, les premiers tests sont souvent très positifs, mais ils notent qu’il ne s’agit pas d’un titre où le joueur est très actif, plutôt une histoire interactive que l’on suit dans l’ensemble tranquillement. Ajoutons qu’il est assez court : comptez environ 5 heures de jeu d’après les premiers retours.
En contrepartie, Firewatch n’est pas aussi cher que la majorité des jeux qui sortent sur console : 20 € environ, que ce soit sur Steam ou sur PS4. Deux points importants à noter avant de vous lancer : la version PlayStation n’est pas dépourvue de bugs et des correctifs sont attendus. Et surtout, le titre repose en grande partie sur des dialogues qui ne sont pas traduits : une bonne maîtrise de l’anglais est donc indispensable.
Un Mac de 2011 avec une carte graphique dédiée (une puce graphique Intel ne suffit pas) et au moins 6 Go de RAM est nécessaire pour faire tourner Firewatch. Si vous avez un MacBook Air ou un Mac mini, ce n’est a priori même pas la peine d’essayer.