Jusque-là, l’éditeur vectoriel Sketch bénéficiait régulièrement de mises à jour majeures et payantes. Quand on avait acheté une licence pour la version 1.0, il fallait repasser à la caisse pour la 2.0, puis à nouveau pour la 3.0. Cette stratégie est très courante, car elle permet aux développeurs de maintenir les rentrées d’argent régulières et ainsi de poursuivre le travail sur l’application. Les créateurs de Sketch annoncent dans un billet publié sur Medium l’abandon de cette stratégie, mais cela ne veut pas dire que l’on ne paie qu’une fois pour le logiciel.
Il y aura bien une quatrième version de Sketch, mais cette 4.0 suivra la 3.9 et précédera la 4.1 sans aucune particularité. L’éditeur abandonne l’idée même de mises à jour majeures et promet à la place des nouvelles versions sorties régulièrement, toutes gratuites… pendant un an. En effet, même s’il n’y aura plus de mises à jour payantes, il faudra payer de temps en temps pour rester à la dernière version de Sketch.
Au lieu de faire payer une version, l’éditeur opte pour un modèle, encore assez rare sur les ordinateurs, mais très fréquent sur le web. Quand on achète une licence, on bénéficie aussi des mises à jour gratuitement pendant un an. Passée cette année, on peut toujours utiliser la dernière version, mais si on veut continuer à obtenir les suivantes, il faut payer pour une année de plus.
Tout achat de licence reste définitif, il n’est pas question de passer à un abonnement, comme le propose Adobe notamment. Les concepteurs de Sketch ont déjà indiqué qu’ils n’aimaient pas ce modèle et ils ne devraient pas l’adopter. Reste que cette nouvelle stratégie ressemble fort à un abonnement, et on imagine qu’elle ne plaira pas à tout le monde…
Si vous possédez actuellement une licence de Sketch 3, l’éditeur s’engage à vous offrir au minimum six mois de mises à jour. Au-delà, il faudra probablement payer pour douze mois de nouvelles versions.