Postbox continue son bonhomme de chemin sur Mac et PC avec une version 5.0 qui arbore une petite évolution dans son interface et qui contient quelques améliorations fonctionnelles.
Visuellement, Postbox s’éclaircit comparé à la version 4 de 2015, mais c’est essentiellement un changement de tons (un peu plus de bleu clair que de gris) et les icônes sont plus colorées. Il reste un logiciel construit sur les fondations de Thunderbird, cela se voit dès que l’on entre dans les préférences (toujours copieuses).
Postbox est un client mail utilisable par tout un chacun, cependant plusieurs fonctions visent des utilisateurs plus avancés, qui font un gros usage de ce mode de communication. Dans cette 5.0, il y a la possibilité de créer des champs dynamiques dans les mail de réponse ou dans les modèles de courrier types. Ces emplacements se rempliront automatiquement de différentes sortes de données.
Dans l’exemple ci-après, deux champs vides pour le nom et le prénom de votre interlocuteur sont insérés en introduction et en conclusion d’un mail de réponse standard.
Lorsque vous tapez le nom et le prénom du destinataire dans le champ idoine, Postbox récupère ces informations pour les placer aussi dans le corps du message aux endroits définis. C’est une fonction qui paraît assez puissante mais qui mérite d’être creusée (détails)
Petite amélioration pratique ensuite, avec les images que l’on glisse en pièce-jointes. On peut les redimensionner avec deux boutons de tailles mais aussi le faire manuellement avec les habituelles poignées. On obtient à chaque fois le poids du fichier ainsi modifié.
Nouveaux aussi, une batterie de 14 critères supplémentaires pour le tri de ses messages ; une option pour repérer les mail qui contiennent un code de tracking servant à prévenir l’expéditeur que vous avez ouvert ou non son mail, ou encore une fonction Quick Post pour envoyer des mail basés sur une adresse spécifique vers des services tels que Slack, Evernote, Wunderlist, ToDoist, IFTTT, etc.
Postbox est toujours en français, il coûte 33,60 € au lieu de 40 € pour sa période de lancement et c’est une licence à vie pour toutes les mises à jour qui suivront. Il a besoin au minimum de Yosemite et il marche avec Sierra (version démo valable 30 jours).