Plex est un logiciel de media-center très puissant et assez populaire, même si son fonctionnement séparé entre un lecteur et un serveur limite sa popularité. Il faut un ordinateur allumé en permanence chez soi, voire un serveur géré par un hébergeur pour l’utiliser et naturellement, ce n’est pas à la portée de tout le monde. C’est pourquoi ses concepteurs ont présenté en septembre Plex Cloud.
Avec cette formule payante (abonnement Plex Pass toujours obligatoire) et toujours en bêta sur invitation, il n’est plus nécessaire d’installer un serveur. Vous stockez vos vidéos sur un service de cloud compatible et vous pouvez ensuite les lire depuis n’importe lecteur, qu’il s’agisse d’un Apple TV, d’un iPhone ou simplement d’un navigateur web. Plex se charge d’indexer le contenu et aussi de le convertir à la volée quand c’est nécessaire.
Une belle idée sur le papier, mais qui pose quelques problèmes techniques. À tel point que Plex vient d’annoncer le retrait d’Amazon Drive dans la liste des nuages compatibles avec Plex Cloud. C’était pourtant le premier service pris en charge, mais il fonctionnait trop mal d’après les développeurs qui parlent même de problèmes insurmontables. Ils ont apparemment essayé de régler tous les bugs, mais ont préféré finalement le retirer de la liste.
Du coup, il reste trois options pour utiliser Plex Cloud : Dropbox, OneDrive et Google Drive. Malheureusement, seul Amazon Drive proposait du stockage illimité, les autres sont limités à 1 To au maximum (Dropbox et OneDrive) et ils sont nettement plus chers qu’Amazon. Google Drive propose bien une option 30 To, mais elle est facturée 300 $ (288 €) par mois…
Est-ce que ce n’est pas le stockage illimité proposé par Amazon Drive qui posait aussi problème à Plex ? Rappelons que l’entreprise doit mettre en place ses propres serveurs pour transcoder les vidéos. Et certains utilisateurs n’ont pas manqué d’y stocker beaucoup, beaucoup de vidéos. Quoi qu’il en soit, si vous utilisiez Amazon Drive, vous avez jusqu’au 31 décembre pour en profiter.