PowerDirector, souvent décrit comme le « iMovie pour Windows », est maintenant disponible sur Mac. De la même manière qu’elle positionne PhotoDirector entre Photos et Lightroom, Cyberlink veut se faire une place entre iMovie et Final Cut, en s’adressant particulièrement aux apprentis youtubeurs.
Ainsi, l’interface de PowerDirector ne devrait pas vous surprendre si vous avez déjà utilisé iMovie. Outre les fonctions habituelles de montage non linéaire, il intègre des outils d’ajustement des couleurs et de débruitage audio, peut incruster une image dans l’image ou des éléments sur un fond vert, et propose une bibliothèque de titres et d’effets. Si vous n’avez besoin de rien d’autre, iMovie vous suffira, d’autant qu’il est gratuit.
Mais PowerDirector se distingue avec ses fonctions de masquage et ses collages qui devraient faire le bonheur des apprentis influenceurs, ou son module de correction optique qui s’adresse aux utilisateurs des « caméras d’action » au cadre large mais déformé. Avec ses fonctions d’exportation dans plusieurs formats et plusieurs cadrages, sa capacité d’extraire des clips pour faire la promotion d’une vidéo plus longue, ou son module de sous-titrage, il marche sur les platebandes de Final Cut.
Cyberlink est particulièrement fière des packs mensuels d’effets, de titres, de transitions, et d’extraits sonores. Qui dit « mensuel » dit « abonnement ». Alors que les utilisateurs de Windows peuvent acheter une licence perpétuelle de PowerDirector, les utilisateurs de macOS doivent prendre un abonnement au service PowerDirector 365, à 19,99 € par mois ou 69,99 € par an (avec une réduction de 35 % pour le lancement).
PowerDirector prend en charge les fichiers produits par l’iPhone et l’iPad, bien sûr, mais aussi les formats HEVC et ProRes, entre autres. Cette première version adaptée à macOS souffre de quelques bugs, mais fonctionne aussi bien sur les Mac Intel que les Mac ARM… par le biais de Rosetta.