Les mises à jour automatiques des applications distribuées en dehors du Mac App Store seront grandement améliorées dans les mois à venir. La version 2.0 de Sparkle, le composant open source exploité par énormément d'apps pour gérer leur mise à jour automatique, se concrétise enfin. Après des années d'attente faute de contributeurs, Sparkle 2.0 est disponible en bêta depuis le mois dernier.
La liste des améliorations est longue comme le bras. Côté utilisateur, Sparkle 2.0 promet notamment des installations de mises à jour plus rapides grâce à une nouvelle architecture. Le moment où se relance une application pour installer sa nouvelle version sera réduit, par exemple.
Les utilisateurs devraient aussi voir apparaître des boites de dialogue différentes en fonction des apps. À l'heure actuelle, les boîtes signalant la disponibilité d'une mise à jour sont identiques partout (c'est la fameuse boîte qui comprend les notes de version et les trois boutons « Ignorer cette version », « Pas maintenant » et « Installer »). Les développeurs vont avoir la possibilité de personnaliser certains éléments selon leurs préférences.
Il y aura aussi diverses améliorations autour de la gestion des mises à jour elles-mêmes. Par exemple, les mises à jour pourront essayer de s'installer même si l'utilisateur quitte l'application sans la redémarrer explicitement. Les mises à jour pourront aussi se télécharger automatiquement à l'arrière-plan, tout en se manifestant plus tard auprès de l'utilisateur.
Les développeurs seront ravis d'apprendre que Sparkle 2.0 sera compatible avec les applications sandboxées et gérera les bundles externes, entre autres choses. La nouvelle version du framework va demander au minimum macOS 10.11 El Capitan, ce qui restera une compatibilité large puisque remontant jusqu'aux Mac de 2007.
Une fois que Sparkle 2.0 sera finalisé, le travail ne sera pas entièrement terminé, ce sera aux développeurs d'intégrer cette mise à jour majeure dans leurs apps pour en profiter.