Comme tous les mois, la nouvelle version d’OpenCore est disponible. Cette mise à jour du bootloader, ce programme qui permet à un ordinateur lambda d’installer et lancer macOS et ainsi de se transformer en hackintosh, apporte une longue liste de petites nouveautés et de multiples correctifs. Ce mois-ci, il y a aussi plusieurs nouveautés visibles dans OpenCanopy, l’interface graphique qui permet de choisir le volume de démarrage.
Les créateurs d’OpenCore expliquent avoir entièrement réécrit OpenCanopy dans le traditionnel article de blog qui accompagne chaque mise à jour. Le sélecteur de volumes a été revu, tout comme la partie qui gère les contrôles de l’utilisateur, au clavier ou à la souris. Les performances devraient être bien meilleures, même sur les écrans 4K et cette réécriture a été l’occasion d’ajouter plusieurs nouvelles fonctions.
Deux boutons ont été ajoutés sur l’écran pour éteindre et redémarrer l’ordinateur. La nouveauté la plus intéressante est la possibilité de définir un mot de passe. Le cas échéant, OpenCanopy affichera une boîte de dialogue et exigera ce mot de passe pour permettre à l’utilisateur d’accéder aux paramètres de démarrage. C’est une protection intéressante, car on pouvait avoir envie de protéger l’accès à ces paramètres bas niveau qui pourraient servir de façon malveillante.
OpenCore prend aussi en charge les derniers processeurs desktop d’Intel, la famille Rocket Lake qui est sortie le mois dernier. Maintenant qu’Apple a abandonné les CPU Intel, les créateurs du bootloader doivent gérer seuls les nouvelles générations et ce n’est pas une tâche facile. D’ailleurs, cette prise en charge est encore trop limitée à ce stade d’après les premiers retours et il est préférable par simplicité de s’en tenir à une génération utilisée par Apple dans ses Mac.
Comme toujours, ne vous lancez pas dans la mise à jour d’OpenCore sans lire attentivement les changements à appliquer à votre configuration. De manière générale, il est préférable de ne pas le faire sans une bonne raison, car c’est une tâche qui reste complexe à ce stade du développement de l’outil, comme je l’expliquais dans mon dernier article sur mon hackintosh :