« Le plus grand changement depuis le lancement de Mac OS X ». Lorsqu'il a dévoilé macOS Big Sur lors de la WWDC, Craig Federighi n'a pas fait dans la demi-mesure. Et ce n'était pas pour parler la migration vers les puces Apple Silicon — décision historique s'il en est — mais un prélude à la présentation de la nouvelle interface du système.
Ceux qui ont connu le passage d'un Mac OS 9 plan-plan et terne à un Mac OS X Aqua lumineux et ludique jugeront peut-être les propos de Federighi vaguement exagérés. De Catalina à Big Sur, si le changement est visible, il n'est pas non plus profond ou spectaculaire. On peut arguer que le passage de Mavericks à Yosemite en 2013 avait été l'occasion d'une plus grande rupture visuelle, dans le sillon d'iOS 7 un an plus tôt.
Tant mieux dira-t-on, on ne sera pas obligé de tout réapprendre. Pour autant, ici et là, il y a de petites évolutions qui donnent le sentiment d'un pas en arrière en termes de confort d'utilisation. Rien de foncièrement bloquant — Apple n'a pas tout cassé — mais assez pour bousculer quelques habitudes et râler de temps en temps.
Plus d'espacement
« Plus de place pour respirer » c'est aussi un leitmotiv à propos de cette …