Alors qu’une sauvegarde Time Machine permet de restaurer un fichier spécifique, un clone permet de restaurer tout un environnement de travail. C’est encore mieux s’il est « bootable » : en cas de panne, on peut démarrer sur le disque clone pour continuer à travailler, en attendant de pouvoir changer le disque… ou la machine.
Voilà pourquoi la stratégie de sauvegarde des professionnels repose généralement sur le clone bootable. Sauf que depuis la sortie de macOS Big Sur, et plus encore depuis l’arrivée des processeurs Apple Silicon, il n’a jamais été aussi difficile de démarrer depuis un volume externe. Après six mois de pagaille, macOS 11.4 corrige le tir. Explications.
Le Mac est un iPhone comme les autres
Apple aime décrire l’édifice sécuritaire de macOS comme une citadelle de Vauban. Chaque année ou presque, elle ajoute une nouvelle ligne de défense. Ainsi dans macOS Catalina, elle a modifié la structure du stockage interne pour séquestrer les fichiers du système dans une partition en lecture seule. Le Finder fait abstraction, et présente un volume Macintosh HD unique, mais la structure est assez complexe :
- le disque physique contenant
- une partition EFI
- un conteneur APFS principal contenant
- la partition système
Macinto…
- la partition système