Si on se concentre surtout sur l'activité grand public d'Apple, il ne faut pas négliger tout ce qui est en lien avec l'activité « entreprises » du constructeur. Apple ne s'y est d'ailleurs pas trompée, en nouant des partenariats d'envergure avec plusieurs des grands noms du secteur (IBM, Deloitte, General Electric…).
Jamf, l'éditeur de solution de déploiement et de gestion de flotte d'appareils, a organisé un sondage auprès de 580 organisations partout dans le monde pour connaitre les grandes tendances concernant l'informatique dans les entreprises, en particulier les formules donnant aux employés le choix de leur matériel. Le Mac et les solutions mobiles d'Apple y sont plébiscitées.
Dans plus de la moitié des entreprises (52%), les employeurs donnent aux salariés le choix du matériel informatique. 72% de ces derniers choisissent un Mac, contre 28% un PC. 49% des organisations sondées proposent à leurs employés de choisir un terminal mobile : ces derniers sont 75% à préférer un iPhone ou un iPad, au détriment d'appareils Android (25%) ou BlackBerry (moins d'1%).
Pour 55% des employés qui préfèrent que le matériel provienne de l'entreprise, c'est une manière de bien séparer vie professionnelle et vie privée. 19% des employés expliquent qu'ils ne veulent pas être responsables d'un appareil utilisé pour le travail.
Pour les 15% des employés qui préfèrent utiliser leur propre matériel (« Bring your own device », BYOD), ils favorisent le BYOD pour réduire le nombre d'appareils à transporter. 8% de ces derniers veulent que leur vie privée et leur vie professionnelle soient « intégrées ».
Le principe du BYOD est sous le feu de l'actualité, mais moins de 25% des employés utilisent effectivement leurs propres appareils dans l'entreprise. 74% préfèrent que ce soit l'entreprise qui fournisse le matériel de travail.
Pour près de sept employés sur dix, pouvoir travailler sur du matériel qu'ils ont choisi améliore leur productivité. Pour 37% d'entre eux, cela rend plus créatif ; le travail en collaboration s'améliore pour 35% de ces salariés (ils sont aussi 35% à se dire « fiers » de leur entreprise).