D’un extrême à l’autre. Quelques mois après avoir présenté le Cintiq Pro 32, vaisseau amiral de sa gamme d’« écrans interactifs », Wacom présente le Cintiq 16, « un écran de création à stylet doté de fonctionnalités optimisées pour les étudiants en art et en design. » Et un prix adapté : 599,90 €.
Si vous êtes un adepte des produits de la société japonaise, alors vous savez sans doute qu’elle commercialise déjà un « écran interactif » de 16 pouces. C’est le Cintiq Pro 16, qui coûte trois fois plus cher, et n’est pas remplacé par ce nouveau Cintiq 16. Sur le modèle de la gamme Intuos/Intuos Pro de tablettes graphiques, Wacom retravaille sa gamme d’écrans interactifs, pour attirer de nouveaux publics.
Wacom cible explicitement « les jeunes professionnels et les passionnés de la création, les étudiants en art ainsi que les amateurs chevronnés en quête d’un produit sûr et fiable de la marque Wacom, et n’ayant peut-être pas besoin de toutes les fonctionnalités avancées de la gamme Cintiq Pro. » Ou, dit plus franchement, qui n’ont pas le millier d’euros nécessaire à l’acquisition d’un écran Cintiq Pro, sans parler du coût de l’ordinateur associé.
Les compromis sont clairs : alors que l’écran 15,6 pouces du Cintiq Pro 16 affiche 3 840 x 2 160 px et 94 % de l’espace Adobe RGB, celui du Cintiq 16 affiche 1 920 x 1 080 px et 72 % de l’espace NTSC1. Si les angles de vision (176°) et le contraste (1 000:1) de leurs dalles IPS sont identiques, le rétroéclairage de la Pro est plus puissant (250 contre 210 cd/m2). Enfin, la Cintiq 16 se connecte à l’ordinateur par le biais d’un câble 3-en-1 avec ports HDMI et USB, alors que la gamme Pro est passée à l’USB-C.
Là où Wacom n’a pas lésiné, c’est sur le stylet. Comme le Cintiq Pro 16, le Cintiq 16 est livré avec un stylet Pro Pen 2, qui emploie toujours la technologie à résonance électromagnétique sans appariement ni batterie. Sa pointe et sa gomme reconnaissent jusqu’à 8 192 niveaux de pression et 60 niveaux d’inclinaison sur une amplitude de 60 degrés, et ses deux boutons latéraux permettent de convoquer rapidement des fonctions.
Pour être tout à fait complet, il faut enfin dire que les pieds intégrés permettent d’incliner la surface de travail à 19° (Wacom vend aussi un socle ajustable), et que trois pointes de remplacement sont fournies (et d’autres disponibles en option). Les écrans Cintiq ne possèdent plus de boutons physiques, maintenant déportés sur la télécommande ExpressKeys optionnelle. Le Cintiq 16 sera présenté en avant-première en France lors du Festival international de la BD, à Angoulême, du 24 au 27 janvier 2019.
- Soit 100 % de l’espace sRGB. ↩︎