Alors que certains SSD triment comme des brutes, d’autres ne triment pas du tout, et cela finit par se voir. Non, ce n’est pas une blague. La commande TRIM facilite la gestion des données enregistrées dans les puces de mémoire, et participe au maintien des performances dans le temps, un aspect d’autant plus important sur les modèles les plus rapides, qui sont rarement les moins chers. Comment fonctionne-t-elle ? Faut-il absolument l’utiliser ? Suivez le guide !
Pourquoi a-t-on besoin de la commande TRIM ?
Pour comprendre l’intérêt de la commande TRIM, il faut revenir aux bases de l’organisation des données. L’espace de stockage d’un SSD est composé de blocs, qui renferment des pages, elles-mêmes constituées de cellules de mémoire NAND formées de MOSFETs. Un bloc contient généralement de 256 Ko à 4 Mo de données, selon qu’il comprenne 128 ou 256 pages, dont la taille peut varier entre 2 et 16 Ko selon les modèles.
Vous pouvez voir un bloc comme un livre : vous pouvez lire en tournant les pages, et même écrire dans les marges restées vierges, mais vous ne pouvez pas retirer une page sans causer de dégâts. Alors que la surface d’un disque magnétique peut être (ré)écrite à l’envi, il faut trouver une page blanche pour écrire des données sur un SSD.