Photoshop Express, le nouveau service en ligne d'Adobe n'est pas le seul dans son domaine et encore moins un pionnier (Flickr, Picasa, Photobucket, Picnik… ont déjà creusé son sillon) mais il mérite que l'on y revienne sur un plan plus fonctionnel. Afin de voir plus en détails ce que le spécialiste de la retouche d'image a réussi à produire sur le Web. Et le résultat n'est pas laid du tout pour une version bêta !
Même si l'accès est théoriquement réservé aux utilisateurs américains, on peut s'enregistrer sans problème et l'anglais n'est pas rédhibitoire tant la simplicité domine dans l'utilisation des fonctions. D'ailleurs un test drive est proposé pour évaluer ses fonctions sans inscription ni besoin d'envoyer ses propres images.
De Photoshop à Flickr
Photoshop Express assure trois services : hébergement de photos (jusqu'à 2 Go et 10 Mo par image), retouche et partage (par mail, diaporama, lien, code HTML, etc). Il sert également de point d'entrée vers les galeries publiques des autres utilisateurs. L'usage du nom Photoshop n'a qu'un objectif marketing, comme label de qualité. Car Express est plus basique encore dans ses possibilités qu'un Photoshop Elements.
De l'hébergement jusqu'au partage des images avec la retouche au milieu
Avec Elements il partage un look d'interface dont la parenté remonte jusqu'à Lightroom, l'outil de traitement d'images professionnel d'Adobe ; c'est sobre, élégant et efficace. On navigue assez aisément parmi les outils et les fonctions tombent souvent bien sous la souris. L'interface en Flash est généralement très réactive. A noter qu'Adobe précise que des lenteurs peuvent apparaitre lorsqu'on utilise le service hors des USA.
Les seules véritables attentes se produisent lors des chargements d'images ou changement de sections (retouche, diaporama…). Autre bon point de l'interface, elle est dynamique. Si une action prend un peu de temps, des animations renseignent sur sa progression. On reste rarement à se demander ce que peut bien fabriquer le logiciel ou à s'interroger sur le résultat que l'on obtiendra. Des prévisualisations étant souvent proposées.
Un air d'application
La notion de logiciel (au sens classique du terme) vient en effet immédiatement à l'esprit lorsqu'on bascule dans le mode plein écran. Il masque intégralement le navigateur web. L'impression d'immersion dans ce qui pourrait être une application standard est alors totale. Avec toutefois une contrainte ennuyeuse : dans cet affichage, la saisie au clavier ne fonctionne plus. Par exemple pour changer le nom des images ou ajouter une légende (un moteur de recherche est intégré).
Le mode de retouche d'image basculé en plein écran
Hébergement des images
La fonction de téléchargement des images n'accepte que les formats JPEG (pas de RAW mais ses utilisateurs ne sont pas dans la cible) avec une limite de 10 Mo par fichier sur un total de 2 Go. On peut les envoyer par lot, Express enchaînant leur import en renseignant sur l'avancée de l'opération et en détectant d'éventuels doublons.
Les fichiers peuvent être envoyés dans la bibliothèque générale ou affectés d'emblée à des albums
Les images arrivent dans la galerie principale et éventuellement dans les albums choisis
Trois présentations de la bibliothèque et des albums sont prévues, avec une seule image, en galerie ou par liste. A chaque fois on a dans le volet latéral des informations supplémentaires (taille, poids, focale…) ou ajouter ses légendes ainsi qu'une note. Express sait également récupérer des images provenant de Facebook, Photobucket et Picasa, il faut pour cela renseigner les informations de compte que l'on possède sur ces sites.
L'interface est assez flexible dans ses présentations possibles et dans l'affichage ou non de ses panneaux d'information
Outils de retouche
Le mode d'édition rassemble des outils de retouche et de correction (yeux rouges, cadrage, rotation, balance des blancs, réglage des hautes lumières, netteté, etc.) et une série d'effets (noir et blanc, teintes, distorsion, etc.) Chaque fois que l'on sélectionne un outil dont l'application peut être plus ou moins forte, un curseur apparaît, assisté de six ou sept vues (rangée supérieure) qui montrent immédiatement le résultat que l'on obtiendra en fonction du réglage retenu.
Une opération de changement de couleur
Le réglage de la balance des blancs (une pipette est aussi disponible) avec les pictogrammes utilisés sur les appareils photo
Lorsqu'on zoome (le résultat est immédiat) une petite vue en bas à gauche sert de repère dans l'image, elle est malheureusement cachée lorsque le bandeau d'historique est affiché
Sous l'image principale, chaque étape de sa retouche est signalée par une vignette dans un bandeau (ci-dessus). On peut remonter dans l'historique des interventions pour les annuler. Afin de revoir son image initiale et de comparer, on a un bouton qui alterne la vue avant/après ainsi que des cases à décocher en face de chacun des outils et des effets.
Elles agissent à la manière des calques dans Photoshop que l'on active ou désactive. Il manque en revanche la possibilité de passer à une autre image à retoucher sans être d'abord obligé de revenir dans sa bibliothèque pour la choisir.
Partage des images
Le partage d'une image peut se faire de différentes manières : par e-mail, via un lien, par du code HTML pour la publier sur son site ou par téléchargement (en taille originale ou réduite).
Un menu déroulant est présent pour chaque image avec une série de commandes
New York
Un album public (à cliquer) intégré à une page
S'agissant du diaporama on peut en régler la présentation (une image à la fois, en ligne, en grille, etc.) et faire varier le délai de changement des images ainsi que le degré de zoom.
Un diaporama peut prendre une présentation classique ou en simili 3D avec quelques animations.
Des pistes d'évolution
Adobe a d'autres plans concernant Express, outre de le décliner dans d'autres langues. Une version payante devrait voir le jour avec des services supplémentaires : impression, capacité de stockage supplémentaire, support de formats audio et vidéo, etc.
Une version cliente, fonctionnant avec AIR le moteur d'exécution d'applications écrites avec Flash, JavaScript et d'autres langages du web, est aussi évoquée. Express tounerait alors comme une apllication, hors du navigateur web.
Nul doute qu'Adobe tentera aussi de gagner de l'argent avec ce service en le proposant en marque blanche (ou non, toujours pour capitaliser sur le label "Photoshop") à des sites. Comme le fait son concurrent Picnik offert aux utilisateurs payants de Flickr. Et comme le fait Adobe lui-même avec Premiere Express le cousin spécialisé en montage vidéo.
Cet effort de plus en plus marqué vers l'Internet d'Adobe (on citera aussi Share, un service de partage de fichiers encore en version bêta) montre à quel point les spécialistes du logiciel en boite font évoluer leur modèle économique.
Express ne remplace ni Photoshop ni Elements mais il les complète. Il vise ceux des utilisateurs qui n'ont de la retouche d'image qu'un besoin limité (sinon superficiel) mais qui utilisent à fond le Web et ses site de partage ou de réseaux sociaux.
Au fil du temps et de la généralisation des mobiles Internet, de plus en plus d'images ne vont plus du tout passer par l'ordinateur et ses iPhoto et Elements. Elles partiront directement de l'iPhone et ses cousins - via un envoi par courrier électronique - à destination d'une galerie Web dans laquelle on procèdera ensuite à quelques ajustements dans l'image.
Et même pas besoin d'être sur son ordinateur pour faire ces retouches puisque tout est accessible en ligne depuis n'importe quel poste. Cela fonctionne déjà parfaitement avec Flickr et d'autres services comme .mac. Mais pas encore dans Express…
Même si l'accès est théoriquement réservé aux utilisateurs américains, on peut s'enregistrer sans problème et l'anglais n'est pas rédhibitoire tant la simplicité domine dans l'utilisation des fonctions. D'ailleurs un test drive est proposé pour évaluer ses fonctions sans inscription ni besoin d'envoyer ses propres images.
De Photoshop à Flickr
Photoshop Express assure trois services : hébergement de photos (jusqu'à 2 Go et 10 Mo par image), retouche et partage (par mail, diaporama, lien, code HTML, etc). Il sert également de point d'entrée vers les galeries publiques des autres utilisateurs. L'usage du nom Photoshop n'a qu'un objectif marketing, comme label de qualité. Car Express est plus basique encore dans ses possibilités qu'un Photoshop Elements.
Avec Elements il partage un look d'interface dont la parenté remonte jusqu'à Lightroom, l'outil de traitement d'images professionnel d'Adobe ; c'est sobre, élégant et efficace. On navigue assez aisément parmi les outils et les fonctions tombent souvent bien sous la souris. L'interface en Flash est généralement très réactive. A noter qu'Adobe précise que des lenteurs peuvent apparaitre lorsqu'on utilise le service hors des USA.
Les seules véritables attentes se produisent lors des chargements d'images ou changement de sections (retouche, diaporama…). Autre bon point de l'interface, elle est dynamique. Si une action prend un peu de temps, des animations renseignent sur sa progression. On reste rarement à se demander ce que peut bien fabriquer le logiciel ou à s'interroger sur le résultat que l'on obtiendra. Des prévisualisations étant souvent proposées.
Un air d'application
La notion de logiciel (au sens classique du terme) vient en effet immédiatement à l'esprit lorsqu'on bascule dans le mode plein écran. Il masque intégralement le navigateur web. L'impression d'immersion dans ce qui pourrait être une application standard est alors totale. Avec toutefois une contrainte ennuyeuse : dans cet affichage, la saisie au clavier ne fonctionne plus. Par exemple pour changer le nom des images ou ajouter une légende (un moteur de recherche est intégré).
Le mode de retouche d'image basculé en plein écran
Hébergement des images
La fonction de téléchargement des images n'accepte que les formats JPEG (pas de RAW mais ses utilisateurs ne sont pas dans la cible) avec une limite de 10 Mo par fichier sur un total de 2 Go. On peut les envoyer par lot, Express enchaînant leur import en renseignant sur l'avancée de l'opération et en détectant d'éventuels doublons.
Les fichiers peuvent être envoyés dans la bibliothèque générale ou affectés d'emblée à des albums
Les images arrivent dans la galerie principale et éventuellement dans les albums choisis
Trois présentations de la bibliothèque et des albums sont prévues, avec une seule image, en galerie ou par liste. A chaque fois on a dans le volet latéral des informations supplémentaires (taille, poids, focale…) ou ajouter ses légendes ainsi qu'une note. Express sait également récupérer des images provenant de Facebook, Photobucket et Picasa, il faut pour cela renseigner les informations de compte que l'on possède sur ces sites.
L'interface est assez flexible dans ses présentations possibles et dans l'affichage ou non de ses panneaux d'information
Outils de retouche
Le mode d'édition rassemble des outils de retouche et de correction (yeux rouges, cadrage, rotation, balance des blancs, réglage des hautes lumières, netteté, etc.) et une série d'effets (noir et blanc, teintes, distorsion, etc.) Chaque fois que l'on sélectionne un outil dont l'application peut être plus ou moins forte, un curseur apparaît, assisté de six ou sept vues (rangée supérieure) qui montrent immédiatement le résultat que l'on obtiendra en fonction du réglage retenu.
Sous l'image principale, chaque étape de sa retouche est signalée par une vignette dans un bandeau (ci-dessus). On peut remonter dans l'historique des interventions pour les annuler. Afin de revoir son image initiale et de comparer, on a un bouton qui alterne la vue avant/après ainsi que des cases à décocher en face de chacun des outils et des effets.
Elles agissent à la manière des calques dans Photoshop que l'on active ou désactive. Il manque en revanche la possibilité de passer à une autre image à retoucher sans être d'abord obligé de revenir dans sa bibliothèque pour la choisir.
Partage des images
Le partage d'une image peut se faire de différentes manières : par e-mail, via un lien, par du code HTML pour la publier sur son site ou par téléchargement (en taille originale ou réduite).
Un menu déroulant est présent pour chaque image avec une série de commandes
New York
Un album public (à cliquer) intégré à une page
S'agissant du diaporama on peut en régler la présentation (une image à la fois, en ligne, en grille, etc.) et faire varier le délai de changement des images ainsi que le degré de zoom.
Un diaporama peut prendre une présentation classique ou en simili 3D avec quelques animations.
Des pistes d'évolution
Adobe a d'autres plans concernant Express, outre de le décliner dans d'autres langues. Une version payante devrait voir le jour avec des services supplémentaires : impression, capacité de stockage supplémentaire, support de formats audio et vidéo, etc.
Une version cliente, fonctionnant avec AIR le moteur d'exécution d'applications écrites avec Flash, JavaScript et d'autres langages du web, est aussi évoquée. Express tounerait alors comme une apllication, hors du navigateur web.
Nul doute qu'Adobe tentera aussi de gagner de l'argent avec ce service en le proposant en marque blanche (ou non, toujours pour capitaliser sur le label "Photoshop") à des sites. Comme le fait son concurrent Picnik offert aux utilisateurs payants de Flickr. Et comme le fait Adobe lui-même avec Premiere Express le cousin spécialisé en montage vidéo.
Cet effort de plus en plus marqué vers l'Internet d'Adobe (on citera aussi Share, un service de partage de fichiers encore en version bêta) montre à quel point les spécialistes du logiciel en boite font évoluer leur modèle économique.
Express ne remplace ni Photoshop ni Elements mais il les complète. Il vise ceux des utilisateurs qui n'ont de la retouche d'image qu'un besoin limité (sinon superficiel) mais qui utilisent à fond le Web et ses site de partage ou de réseaux sociaux.
Au fil du temps et de la généralisation des mobiles Internet, de plus en plus d'images ne vont plus du tout passer par l'ordinateur et ses iPhoto et Elements. Elles partiront directement de l'iPhone et ses cousins - via un envoi par courrier électronique - à destination d'une galerie Web dans laquelle on procèdera ensuite à quelques ajustements dans l'image.
Et même pas besoin d'être sur son ordinateur pour faire ces retouches puisque tout est accessible en ligne depuis n'importe quel poste. Cela fonctionne déjà parfaitement avec Flickr et d'autres services comme .mac. Mais pas encore dans Express…