C’est sur fond de court métrage cinématographique : "Double Identity" qu'Adobe France a présenté hier matin, lors d’une conférence de presse, sa nouvelle suite logicielle CS4 (lire : Adobe annonce la Creative Suite 4). Maître mot pour l’éditeur : le workflow. L'ambition de la CS4 est d'abolir les frontières entre les différents acteurs d’un projet, qu’il s’agisse de designers (graphiste, maquettiste, infographiste 3D, wed designer etc.), de développeurs (webmaster), de monteur ou tout autre intervenant, y compris le client lui-même. [MAJ] : la CS4 française ne sera commercialisée qu'à partir de décembre 2008 (et correction du nom de l'auteur de l'article).
Si CS3 avait initié la notion de flux de production – workflow - pour le travail réalisé avec l’ensemble des logiciels de l’éditeur, la version 4 parachève cette volonté de simplifier le travail des utilisateurs. Ici les outils sont mis au service de la productivité avec un accent sur l’intégration optimisée de plusieurs technologies comme celle de Flash Pro au sein de chacun des logiciels (Photoshop, Illustrator, Dreamweaver, Fireworks, Premiere Acrobat, etc.).
Frédéric Massy, Directeur Marketing Europe de l’Ouest a très clairement insisté sur la technologie Flash qui, selon ses propos, s’octroierait pas moins des deux tiers du contenu vidéo diffusé sur la Toile.
Place à la créativité
Avec une collection comprenant aujourd'hui pas moins 13 applications, Adobe s’est attaché à homogénéiser cet ensemble. On relèvera plus de cohésion entre les applications qui adoptent pour la plupart des onglets. Par exemple dans Photoshop CS4 ils permettent d’afficher plusieurs images (façon Safari) sans pour autant envahir le bureau. Le principe du lien dynamique entre Premiere Pro, After Effects et Soundbooth a été considérablement amélioré afin que toute modification sur un fichier se répercute instantanément au sein de l’ensemble applicatif alors concerné.
Bien évidemment, il serait difficile de résumer en quelques lignes, même quelques pages la totalité des nouvelles fonctionnalités qui font leur apparition dans chaque application. Toutefois, plusieurs retenaient l'attention par leur originalité. Il est par exemple possible d’indexer du contenu parlé directement dans les vidéos sous Premiere Pro. Ensuite, une recherche sur un mot ou un thème renvoie immédiatement au time code correspondant aux éléments recherchés ou la séquence grâce à ces métadonnées.
Dans Premiere Pro, une fois le choix de la langue adopté (dans les options de transcription), le contenu textuel s’affiche, il est alors possible d’indexer ledit contenu et d’accéder directement au timecode visé de la séquence.
Parmi les nombreux formats pris en charge, Flash est particulièrement présent....
Autre détail, dans Bridge par exemple, Spotlight assure désormais la recherche d’éléments. Dans Photoshop la 3D prend une nouvelle dimension, le compositing et l’application de textures deviennent possibles. Ajouté à cela une prise en charge du GPU de la carte graphique pour une accélération matérielle des prévisualisations 3D…
Avant....
Après... Un compositing plutôt aisé en définitive
L’interface de Fireworks a été entièrement repensée, Dreamweaver CS4 bénéficie lui d’un aperçu direct « LineView » s’appuyant sur le même moteur de rendu WebKit que Safari. Flash CS4 a vu son modèle d’animation totalement réaménagé. Il lui est enfin possible d'ajouter des objets 3D, de travailler en 3D et d’exporter (convertir image/image) vers toute version antérieure de Flash… Bref, une multitude de nouvelles fonctionnalités.
Pour Adobe donc, le lancement de cette version, considérée comme majeure, a pour ambition de véritablement libérer les utilisateurs professionnels de toute contrainte afin de laisser totalement la place à leur créativité. Si dans les faits, les nombreuses innovations et nouvelles fonctionnalités de cette CS4 semblent aller dans ce sens, Il reste tout même une contrainte de poids. Appréhender ces applications dans leur intégralité nécessite beaucoup de temps…
Si CS3 avait initié la notion de flux de production – workflow - pour le travail réalisé avec l’ensemble des logiciels de l’éditeur, la version 4 parachève cette volonté de simplifier le travail des utilisateurs. Ici les outils sont mis au service de la productivité avec un accent sur l’intégration optimisée de plusieurs technologies comme celle de Flash Pro au sein de chacun des logiciels (Photoshop, Illustrator, Dreamweaver, Fireworks, Premiere Acrobat, etc.).
Frédéric Massy, Directeur Marketing Europe de l’Ouest a très clairement insisté sur la technologie Flash qui, selon ses propos, s’octroierait pas moins des deux tiers du contenu vidéo diffusé sur la Toile.
Place à la créativité
Avec une collection comprenant aujourd'hui pas moins 13 applications, Adobe s’est attaché à homogénéiser cet ensemble. On relèvera plus de cohésion entre les applications qui adoptent pour la plupart des onglets. Par exemple dans Photoshop CS4 ils permettent d’afficher plusieurs images (façon Safari) sans pour autant envahir le bureau. Le principe du lien dynamique entre Premiere Pro, After Effects et Soundbooth a été considérablement amélioré afin que toute modification sur un fichier se répercute instantanément au sein de l’ensemble applicatif alors concerné.
Bien évidemment, il serait difficile de résumer en quelques lignes, même quelques pages la totalité des nouvelles fonctionnalités qui font leur apparition dans chaque application. Toutefois, plusieurs retenaient l'attention par leur originalité. Il est par exemple possible d’indexer du contenu parlé directement dans les vidéos sous Premiere Pro. Ensuite, une recherche sur un mot ou un thème renvoie immédiatement au time code correspondant aux éléments recherchés ou la séquence grâce à ces métadonnées.
Dans Premiere Pro, une fois le choix de la langue adopté (dans les options de transcription), le contenu textuel s’affiche, il est alors possible d’indexer ledit contenu et d’accéder directement au timecode visé de la séquence.
Parmi les nombreux formats pris en charge, Flash est particulièrement présent....
Autre détail, dans Bridge par exemple, Spotlight assure désormais la recherche d’éléments. Dans Photoshop la 3D prend une nouvelle dimension, le compositing et l’application de textures deviennent possibles. Ajouté à cela une prise en charge du GPU de la carte graphique pour une accélération matérielle des prévisualisations 3D…
Avant....
Après... Un compositing plutôt aisé en définitive
L’interface de Fireworks a été entièrement repensée, Dreamweaver CS4 bénéficie lui d’un aperçu direct « LineView » s’appuyant sur le même moteur de rendu WebKit que Safari. Flash CS4 a vu son modèle d’animation totalement réaménagé. Il lui est enfin possible d'ajouter des objets 3D, de travailler en 3D et d’exporter (convertir image/image) vers toute version antérieure de Flash… Bref, une multitude de nouvelles fonctionnalités.
Pour Adobe donc, le lancement de cette version, considérée comme majeure, a pour ambition de véritablement libérer les utilisateurs professionnels de toute contrainte afin de laisser totalement la place à leur créativité. Si dans les faits, les nombreuses innovations et nouvelles fonctionnalités de cette CS4 semblent aller dans ce sens, Il reste tout même une contrainte de poids. Appréhender ces applications dans leur intégralité nécessite beaucoup de temps…