NVIDIA tenait aujourd'hui une téléconférence de présentation de son nouveau GPU, le GeForce 9400M. Apple avait eu le feu vert pour en parler dès hier en le dévoilant dans ses MacBook, MacBook Air ainsi que dans le MacBook Pro où il côtoie une seconde puce NVIDIA, plus puissante, le 9600M GT. Ce 9400M est donné jusqu'à 5 fois plus véloce que les puces intégrées avec une consommation identique et une taille physique divisée de moitié.
Le GeForce 9400M revêt une grande importance pour le fondeur. Pour la première fois il propose un duo chipset et puce graphique (GPU) fonctionnant avec les cartes mères Intel. Car cette GeForce supervise aussi les échanges entre le processeur du Mac et les ports USB, les barrettes mémoires, le port Ethernet, les connecteurs SATA (pour le disque dur), etc.
NVIDIA vise avec lui l'énorme marché des ordinateurs portables qui se dessine à l'horizon. Il y aurait aujourd'hui 140 millions de portables en circulation dans le monde pour un peu plus de 150 millions de machines de bureau. Les projections pour 2012 tablent sur 300 millions de portables pour quelque 175 millions de PC de bureau.
Jusque-là NVIDIA n'était présent que sur les portables équipés d'une carte graphique de type GPU. Soit environ 30 millions de PC sur quelque 45 millions d'unités. En face, se trouve l'immense majorité qui embarque des puces graphiques intégrées, à l'image de celles d'Intel sur les précédents MacBook et MacBook Air. Avec le 9400M NVIDIA entend s'adresser à l'intégralité du marché des portables. Et répondre à de nouveaux besoins, par exemple ceux d'Adobe, où Photoshop CS4 est capable de confier aux composants graphiques certaines tâches de calcul, habituellement dévolues au processeur principal.
Pour la sortie de cette puce, NVIDIA a exclusivement mis l'accent sur sa présence dans la nouvelle gamme de portables d'Apple. Mais Drew Henry, General Manager chez le fondeur, a précisé qu'il n'y avait aucune exclusivité. Des annonces de partenariats vont suivre dans les prochaines semaines avec "certains des plus importants fabricants de PC portables".
Hier, durant sa conférence, Steve Jobs a raconté que NVIDIA était venu voir Apple avec, sous le bras, un processeur pour machines de bureau. Et qu'il était reparti avec la demande de réaliser la même chose, mais pour les portables. En plaisantant, Drew Henry n'a pas démenti cette version de l'histoire "Tout ce que dit Steve Jobs a valeur de vérité" puis d'expliquer "Apple nous a dit qu'ils étaient très intéressés, mais que les portables étaient le plus important pour eux et que, par conséquent, ils souhaitaient avoir la même chose en version mobile".
Comme Intel par le passé (voir l'article Apple et Intel : des puces à quatre mains) Drew Henry a décrit la relation de travail avec Apple comme très intense "c'est probablement l'une des sociétés les plus innovantes et les plus exigeantes avec qui nous ayons travaillé. Un bon exemple est celui du MacBook Air. Ils nous ont dit qu'ils voulaient vraiment y mettre notre puce, mais qu'ils ne nous accorderaient pas plus de place que celle prévue à l'origine pour les puces intégrées. On a donc travaillé sur ses dimensions de façon à la faire rentrer dans ce tout petit emplacement."
À propos des MacBook Pro où le basculement entre les processeurs 9400M et 9600M GT oblige à quelques contorsions (voir l'article fermer la session pour changer de mode graphique), Henry a d'abord expliqué que cette opération était extrêmement complexe. Mais il a renvoyé cette contrainte à Mac OS X, en expliquant que dans certains cas, sur des PC avec Windows, ce basculement pourra se faire à la volée. De par ses propos on pouvait supposer que tout n'était pas encore prêt dans Leopard pour faire la même chose, mais que cela pourrait évoluer à l'avenir.
Le GeForce 9400M revêt une grande importance pour le fondeur. Pour la première fois il propose un duo chipset et puce graphique (GPU) fonctionnant avec les cartes mères Intel. Car cette GeForce supervise aussi les échanges entre le processeur du Mac et les ports USB, les barrettes mémoires, le port Ethernet, les connecteurs SATA (pour le disque dur), etc.
NVIDIA vise avec lui l'énorme marché des ordinateurs portables qui se dessine à l'horizon. Il y aurait aujourd'hui 140 millions de portables en circulation dans le monde pour un peu plus de 150 millions de machines de bureau. Les projections pour 2012 tablent sur 300 millions de portables pour quelque 175 millions de PC de bureau.
Jusque-là NVIDIA n'était présent que sur les portables équipés d'une carte graphique de type GPU. Soit environ 30 millions de PC sur quelque 45 millions d'unités. En face, se trouve l'immense majorité qui embarque des puces graphiques intégrées, à l'image de celles d'Intel sur les précédents MacBook et MacBook Air. Avec le 9400M NVIDIA entend s'adresser à l'intégralité du marché des portables. Et répondre à de nouveaux besoins, par exemple ceux d'Adobe, où Photoshop CS4 est capable de confier aux composants graphiques certaines tâches de calcul, habituellement dévolues au processeur principal.
Pour la sortie de cette puce, NVIDIA a exclusivement mis l'accent sur sa présence dans la nouvelle gamme de portables d'Apple. Mais Drew Henry, General Manager chez le fondeur, a précisé qu'il n'y avait aucune exclusivité. Des annonces de partenariats vont suivre dans les prochaines semaines avec "certains des plus importants fabricants de PC portables".
Hier, durant sa conférence, Steve Jobs a raconté que NVIDIA était venu voir Apple avec, sous le bras, un processeur pour machines de bureau. Et qu'il était reparti avec la demande de réaliser la même chose, mais pour les portables. En plaisantant, Drew Henry n'a pas démenti cette version de l'histoire "Tout ce que dit Steve Jobs a valeur de vérité" puis d'expliquer "Apple nous a dit qu'ils étaient très intéressés, mais que les portables étaient le plus important pour eux et que, par conséquent, ils souhaitaient avoir la même chose en version mobile".
Comme Intel par le passé (voir l'article Apple et Intel : des puces à quatre mains) Drew Henry a décrit la relation de travail avec Apple comme très intense "c'est probablement l'une des sociétés les plus innovantes et les plus exigeantes avec qui nous ayons travaillé. Un bon exemple est celui du MacBook Air. Ils nous ont dit qu'ils voulaient vraiment y mettre notre puce, mais qu'ils ne nous accorderaient pas plus de place que celle prévue à l'origine pour les puces intégrées. On a donc travaillé sur ses dimensions de façon à la faire rentrer dans ce tout petit emplacement."
À propos des MacBook Pro où le basculement entre les processeurs 9400M et 9600M GT oblige à quelques contorsions (voir l'article fermer la session pour changer de mode graphique), Henry a d'abord expliqué que cette opération était extrêmement complexe. Mais il a renvoyé cette contrainte à Mac OS X, en expliquant que dans certains cas, sur des PC avec Windows, ce basculement pourra se faire à la volée. De par ses propos on pouvait supposer que tout n'était pas encore prêt dans Leopard pour faire la même chose, mais que cela pourrait évoluer à l'avenir.