La nouvelle version de Safari (tant celle pour Mac OS X que pour Windows) a introduit un outil censé avertir l'utilisateur lors de l'accès à un site Web frauduleux.
Le cas échéant, un message apparaît qui prévient que le site visité a été signalé comme étant un site de "hameçonnage", un site conçu pour gruger l'utilisateur et lui soutirer des informations sensibles.
Reste que selon le Mac Weekly Journal, repris par MacWorld, il y a de quoi critiquer l'attitude d'Apple. Pour fonctionner, le système anti-phisihing repose sur un principe simple : l'établissement d'une liste noire de sites. Liste que Safari participe à compléter, mais sans le dire nulle part. Une fois que vous êtes lancé sur la toile, Safari va consulter cette base de données (gérée par Google, service appelé Google Safe Browsing Service) et, en retour, envoie des informations qui l'enrichissent lorsque vous touchez à un site considéré comme dangereux.
Certes, le contrat de licence de Safari 3.2 fait référence à Google Safe Browsing Service, mais, sans en avertir explicitement l'utilisateur, autorise aussi Google à utiliser les informations ainsi collectées pour le développement de ses propres services (y compris, évidemment, la publicité). Et Charles Arthur, du Guardian, de s'étonner du silence assourdissant autour de cela.
Interpellée sur le sujet, Apple ne s'est toujours pas expliquée. Avare d'information, jouant sur le vague, la Pomme ne documente aucunement les changements apportés à ses logiciels et elle a le devoir selon le Mac Weekly Journal de pourtant communiquer sur le fait qu'en utilisant Safari 3.2, on livre des informations à Google, sans même le savoir. Certes, il n'y a rien de très grave là-dedans, quoique, mais Apple ne joue pas son rôle. Le plus simple, conclut d'ailleurs Charles Arthur, si on est contre ce principe, est de désactiver cette nouvelle fonctionnalité.
Sur le même sujet :
- Safari 3.2 disponible avec un anti-phishing
Le cas échéant, un message apparaît qui prévient que le site visité a été signalé comme étant un site de "hameçonnage", un site conçu pour gruger l'utilisateur et lui soutirer des informations sensibles.
Certes, le contrat de licence de Safari 3.2 fait référence à Google Safe Browsing Service, mais, sans en avertir explicitement l'utilisateur, autorise aussi Google à utiliser les informations ainsi collectées pour le développement de ses propres services (y compris, évidemment, la publicité). Et Charles Arthur, du Guardian, de s'étonner du silence assourdissant autour de cela.
Interpellée sur le sujet, Apple ne s'est toujours pas expliquée. Avare d'information, jouant sur le vague, la Pomme ne documente aucunement les changements apportés à ses logiciels et elle a le devoir selon le Mac Weekly Journal de pourtant communiquer sur le fait qu'en utilisant Safari 3.2, on livre des informations à Google, sans même le savoir. Certes, il n'y a rien de très grave là-dedans, quoique, mais Apple ne joue pas son rôle. Le plus simple, conclut d'ailleurs Charles Arthur, si on est contre ce principe, est de désactiver cette nouvelle fonctionnalité.
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