Un article éditorial de Robin Harris répond aux propos de Steve Ballmer (voir notre article Steve Ballmer boit du petit lait).
Il se demande ce qui est pire, les 31,83% de marge que fait Apple sur ses ventes, ou les 81,69% que réalise Microsoft, sur les cinq ans passés… Il ajoute que l'argent réalisé n'a pas été investi sagement, si c'est pour sortir des produits tels que le Zune, Vista, ou encore Live search… De plus, il rappelle qu'un Mac perd beaucoup moins de sa valeur qu'un PC sur le marché de l'occasion, et qu'il faut ajouter au coût de Windows celui d'un antivirus, qui peut enfler avec le temps s'il s'agit de payer une mise à jour chaque année.
Il faut tout de même moduler ces propos qui ne sont pas tout à fait équitables : en matière de logiciel, l'essentiel du coût provient de l'investissement effectué lors du développement. Une fois rentabilisé, les frais fixes ne résident plus que dans la logistique, ce qui fait varier le montant de la marge de façon exponentielle, en cas de succès. A l'inverse, en cas de flop, la marge devient négative… En revanche, quand un marché est basé sur la vente de biens matériels, on peut corriger le tir en adaptant la production à la demande : on perd moins d'argent si on ne reste pas avec des invendus. En matière de logiciel, l'investissement est fait une fois pour toutes, et à Dieu va… c'est d'ailleurs cette notion de risque qui justifie également des revenus plus alléchants en cas de succès.
Microsoft n'a ainsi pas calculé sa marge brute de façon anticipée dans le tarif de Windows Vista : ça n'est qu'en fin de trimestre, quand on fait le rapport entre les investissements et les bénéfices, que se dégage cette fameuse marge.
Il se demande ce qui est pire, les 31,83% de marge que fait Apple sur ses ventes, ou les 81,69% que réalise Microsoft, sur les cinq ans passés… Il ajoute que l'argent réalisé n'a pas été investi sagement, si c'est pour sortir des produits tels que le Zune, Vista, ou encore Live search… De plus, il rappelle qu'un Mac perd beaucoup moins de sa valeur qu'un PC sur le marché de l'occasion, et qu'il faut ajouter au coût de Windows celui d'un antivirus, qui peut enfler avec le temps s'il s'agit de payer une mise à jour chaque année.
Il faut tout de même moduler ces propos qui ne sont pas tout à fait équitables : en matière de logiciel, l'essentiel du coût provient de l'investissement effectué lors du développement. Une fois rentabilisé, les frais fixes ne résident plus que dans la logistique, ce qui fait varier le montant de la marge de façon exponentielle, en cas de succès. A l'inverse, en cas de flop, la marge devient négative… En revanche, quand un marché est basé sur la vente de biens matériels, on peut corriger le tir en adaptant la production à la demande : on perd moins d'argent si on ne reste pas avec des invendus. En matière de logiciel, l'investissement est fait une fois pour toutes, et à Dieu va… c'est d'ailleurs cette notion de risque qui justifie également des revenus plus alléchants en cas de succès.
Microsoft n'a ainsi pas calculé sa marge brute de façon anticipée dans le tarif de Windows Vista : ça n'est qu'en fin de trimestre, quand on fait le rapport entre les investissements et les bénéfices, que se dégage cette fameuse marge.