À une semaine du lancement du Pre aux États-Unis, Palm a levé le voile sur de nouvelles caractéristiques de son smartphone et les oreilles d'Apple ont probablement sifflé. Démonstration a été faite lors de la conférence D7 de la synchronisation entre iTunes et le Pre. Apple pourrait trouver à y redire dans le sens où pour s'amarrer à son jukebox, le Pre se fait passer pour un iPod. Il apparaît d'ailleurs en tant que tel dans le logiciel (voir aussi l'article iTunes : une guerre à venir entre Palm et Apple ?).
Cet abordage de Palm ne s'arrête pas là puisque la même chose est possible avec iPhoto. Le Pre va non seulement décharger ses images dans le logiciel d'Apple, mais également se synchroniser avec ses albums pour en récupérer le contenu. Avoir comme président exécutif Jon Rubinstein, l'ancien patron du hardware ainsi que de la division iPod d'Apple, n'a pas dû être un handicap pour Palm. À la fois pour trouver le meilleur moyen technique afin d'obtenir cette synergie, et pour pour choisir celui qui présentera le moins de risques sur un plan légal…
Interrogé sur la possible réaction d'Apple, Jon Rubinstein a commencé par esquiver puis il a répondu qu'il y avait plusieurs manières de récupérer de la musique depuis iTunes. Pressé de commenter le fait qu'il s'agissait toutefois de la première fois qu'un périphérique se faisait passer pour un produit d'Apple pour arriver à ses fins, Rubinstein n'a pas amené de réponse.
À la question d'une possible tentative d'Apple de bloquer le fonctionnement du Pre avec iTunes, Roger McNamee, l'un des principaux investisseurs dans Palm, n'a pas paru s'en émouvoir et de voir dans l'initiative de Palm d'abord comme une forme d'hommage "Apple est pratiquement en situation de monopole. En faisant cela nous reconnaissons leur domination sur le marché" et ensuite une liberté rendue aux utilisateurs "[Apple] ne peut pas empêcher les gens de faire ce qu'ils veulent avec la musique qu'ils ont achetée" (ndr le Pre ne lira pas les morceaux d'iTunes encore sous DRM, mais il le pourra pour ceux vendus sans).
Sur les principaux concurrents auxquels le Pre va devoir faire face, Rubinstein n'en cite que deux, les BlackBerry et l'iPhone. Puis d'insister sur le fait que la bataille ne se joue pas sur le matériel, même si cela compte, mais avant tout sur le logiciel. McNamee d'abonder en décrivant les concurrents du Palm comme des téléphones capables de plusieurs fonctions tandis que le Pre serait davantage un smartphone "intégré". Au sens de la synergie entre les applications qu'il fait fonctionner. Il faut dire aussi que le Palm Pre, même s'il dispose d'un équivalent à l'App Store, va être lancé avec une poignée seulement d'applications et le renfort d'un émulateur de Palm OS…
Rubinstein est également revenu sur ses années passées chez Apple, sur l'expérience accumulée et mise à profit pour restructurer Palm, revoir ses équipes et lancer le développement de webOS "J'ai travaillé avec Steve Jobs pendant plusieurs années et j'ai appris de lui un nombre incalculable de choses, l'importance de l'expérience utilisateur, du design et du goût. J'ai aussi appris ce qu'était un excellent marketing. Sur le plan de l'ingénierie, j'ai contribué à la mise en place d'une nouvelle culture chez Apple, dès lors, évidemment, celle en vigueur chez Palm partage quelques similitudes."
On atend maintenant de voir si Apple réagira face aux fonctions de synchronisation du Palm Pre. Les relations entre les deux entreprises ont été un moment tendues et dans une précédente interview en janvier dernier, Rubinstein avait raconté que Steve Jobs voyait désormais en lui un "traitre".
Sur le même sujet :
Le ton montre entre Apple et Palm
Newsweek : Rubinstein, Apple et Palm
Cet abordage de Palm ne s'arrête pas là puisque la même chose est possible avec iPhoto. Le Pre va non seulement décharger ses images dans le logiciel d'Apple, mais également se synchroniser avec ses albums pour en récupérer le contenu. Avoir comme président exécutif Jon Rubinstein, l'ancien patron du hardware ainsi que de la division iPod d'Apple, n'a pas dû être un handicap pour Palm. À la fois pour trouver le meilleur moyen technique afin d'obtenir cette synergie, et pour pour choisir celui qui présentera le moins de risques sur un plan légal…
Interrogé sur la possible réaction d'Apple, Jon Rubinstein a commencé par esquiver puis il a répondu qu'il y avait plusieurs manières de récupérer de la musique depuis iTunes. Pressé de commenter le fait qu'il s'agissait toutefois de la première fois qu'un périphérique se faisait passer pour un produit d'Apple pour arriver à ses fins, Rubinstein n'a pas amené de réponse.
À la question d'une possible tentative d'Apple de bloquer le fonctionnement du Pre avec iTunes, Roger McNamee, l'un des principaux investisseurs dans Palm, n'a pas paru s'en émouvoir et de voir dans l'initiative de Palm d'abord comme une forme d'hommage "Apple est pratiquement en situation de monopole. En faisant cela nous reconnaissons leur domination sur le marché" et ensuite une liberté rendue aux utilisateurs "[Apple] ne peut pas empêcher les gens de faire ce qu'ils veulent avec la musique qu'ils ont achetée" (ndr le Pre ne lira pas les morceaux d'iTunes encore sous DRM, mais il le pourra pour ceux vendus sans).
Sur les principaux concurrents auxquels le Pre va devoir faire face, Rubinstein n'en cite que deux, les BlackBerry et l'iPhone. Puis d'insister sur le fait que la bataille ne se joue pas sur le matériel, même si cela compte, mais avant tout sur le logiciel. McNamee d'abonder en décrivant les concurrents du Palm comme des téléphones capables de plusieurs fonctions tandis que le Pre serait davantage un smartphone "intégré". Au sens de la synergie entre les applications qu'il fait fonctionner. Il faut dire aussi que le Palm Pre, même s'il dispose d'un équivalent à l'App Store, va être lancé avec une poignée seulement d'applications et le renfort d'un émulateur de Palm OS…
Rubinstein est également revenu sur ses années passées chez Apple, sur l'expérience accumulée et mise à profit pour restructurer Palm, revoir ses équipes et lancer le développement de webOS "J'ai travaillé avec Steve Jobs pendant plusieurs années et j'ai appris de lui un nombre incalculable de choses, l'importance de l'expérience utilisateur, du design et du goût. J'ai aussi appris ce qu'était un excellent marketing. Sur le plan de l'ingénierie, j'ai contribué à la mise en place d'une nouvelle culture chez Apple, dès lors, évidemment, celle en vigueur chez Palm partage quelques similitudes."
On atend maintenant de voir si Apple réagira face aux fonctions de synchronisation du Palm Pre. Les relations entre les deux entreprises ont été un moment tendues et dans une précédente interview en janvier dernier, Rubinstein avait raconté que Steve Jobs voyait désormais en lui un "traitre".
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