Virage sur l'aile pour Microsoft qui a finalement décidé de réinstaller par défaut Internet Explorer 8 dans le Windows 7 européen (sortie fin octobre). Le vice-président des affaires juridiques de l'éditeur s'en explique sur le blog de son service.
Dave Heiner met en exergue la récente décision de Microsoft de proposer dans Windows 7 (et XP et Vista) un écran d'accueil qui donne à l'utilisateur le choix d'installer un navigateur concurrent à la place d' IE 8, ou à ses côtés (voir l'article Navigateurs au choix pour tous les Windows). Microsoft estime que cette décision, qui fut "difficile à prendre" puisqu'elle consiste à faire la promotion de produits concurrents, est de nature à satisfaire la Commission de Bruxelles.
Dave Heiner fait aussi état de remontées négatives de la part de fabricants de PC qui trouvent bien compliquée à gérer cette histoire de deux versions de Windows 7 : la normale et la version dite "E" réservée à l'Europe, sans son navigateur. Il souligne aussi que la Commission, dans une précédente déclaration, n'avait pas expressément réclamé un Windows sans navigateur web mais une solution qui donne plus de chances aux autres protagonistes.
Il y a toutefois une forme de pari dans ce revirement de Microsoft. Car si Bruxelles a jugé positive l'idée d'un écran au premier lancement d'Explorer pour choisir son logiciel, aucune appréciation définitive n'a été donnée pour l'heure. Microsoft appuie donc sur la pédale de l'accélérateur… tout se tenant prêt à écraser celle du frein.
Dave Heiner l'admet, les discussions avec Bruxelles ne sont pas terminées et parmi les scénarios encore sur la table, celui d'un retour à la case Windows 7 "E" reste toujours possible. Pour autant, Microsoft mise sur une issue qui aille dans son sens. Dave Heiner écrit que l'éditeur a engagé de gros efforts, qu'ils vont dans la bonne direction et, de façon diplomatique, il suggère que la Commission saura certainement les apprécier à leur juste valeur.
Sur le même sujet :
Windows 7 sortira sans navigateur web en Europe
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Il y a toutefois une forme de pari dans ce revirement de Microsoft. Car si Bruxelles a jugé positive l'idée d'un écran au premier lancement d'Explorer pour choisir son logiciel, aucune appréciation définitive n'a été donnée pour l'heure. Microsoft appuie donc sur la pédale de l'accélérateur… tout se tenant prêt à écraser celle du frein.
Dave Heiner l'admet, les discussions avec Bruxelles ne sont pas terminées et parmi les scénarios encore sur la table, celui d'un retour à la case Windows 7 "E" reste toujours possible. Pour autant, Microsoft mise sur une issue qui aille dans son sens. Dave Heiner écrit que l'éditeur a engagé de gros efforts, qu'ils vont dans la bonne direction et, de façon diplomatique, il suggère que la Commission saura certainement les apprécier à leur juste valeur.
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