Apple, pour proposer des mises à jour gratuites sur l'iPhone et l'Apple TV, a du mettre en place une comptabilité alambiquée pour se plier à une lecture particulière de la loi Sarbanes-Oxley, qui veut que le chiffre d'affaires d'un produit qui peut recevoir des mises à jour modifiant substantiellement son fonctionnement ne peut pas être comptabilisé au moment de sa vente, mais doit être reporté sur une période définie . Apple devait donc diluer le chiffre d'affaires généré par l'iPhone et l'Apple TV sur une période de 24 mois pour offrir des mises à jour gratuites.
Sur l'iPod touch, Apple a pris une position contraire, et a décidé de ne pas amputer son chiffre d'affaires (certainement pour compenser la baisse des ventes des iPod « classiques »), ce qui l'a obligé à faire payer les mises à jour majeures du système. Ce fonctionnement quelque peu complexe l'obligeait à publier deux jeux de résultats financiers, le résultat officiel sous-estimant l'impact de l'iPhone sur les comptes d'Apple.
Après un lobbying intense et conjoint avec d'autres sociétés, notamment Microsoft et Xerox (voir notre article La finance s'adapte à Apple), le Financial Accounting Standards Boards, organisme gérant les pratiques financières des sociétés, a modifié les règles selon lesquelles les entreprises font leur comptabilité et publient leurs résultats. Certaines mauvaises langues diront qu'il s'agit de rectifier les effets d'une rustine comptable pour contourner une loi...
Avec cette modification, Apple ne sera plus obligée de diviser le chiffre d'affaires généré par l'iPhone et l'Apple TV sur 24 mois, ce qui aura pour effet immédiat d'augmenter le chiffre d'affaires officiel de la firme de Cupertino. Sur le dernier trimestre, cela équivaut à une hausse de 1,4 milliards de dollars du chiffre d'affaires (+17%), et une hausse de 0,78$ de gain par action (+58%). La question est maintenant de savoir quelle va être la position d'Apple au sujet des mises à jour payantes.
Sur l'iPod touch, Apple a pris une position contraire, et a décidé de ne pas amputer son chiffre d'affaires (certainement pour compenser la baisse des ventes des iPod « classiques »), ce qui l'a obligé à faire payer les mises à jour majeures du système. Ce fonctionnement quelque peu complexe l'obligeait à publier deux jeux de résultats financiers, le résultat officiel sous-estimant l'impact de l'iPhone sur les comptes d'Apple.
Après un lobbying intense et conjoint avec d'autres sociétés, notamment Microsoft et Xerox (voir notre article La finance s'adapte à Apple), le Financial Accounting Standards Boards, organisme gérant les pratiques financières des sociétés, a modifié les règles selon lesquelles les entreprises font leur comptabilité et publient leurs résultats. Certaines mauvaises langues diront qu'il s'agit de rectifier les effets d'une rustine comptable pour contourner une loi...
Avec cette modification, Apple ne sera plus obligée de diviser le chiffre d'affaires généré par l'iPhone et l'Apple TV sur 24 mois, ce qui aura pour effet immédiat d'augmenter le chiffre d'affaires officiel de la firme de Cupertino. Sur le dernier trimestre, cela équivaut à une hausse de 1,4 milliards de dollars du chiffre d'affaires (+17%), et une hausse de 0,78$ de gain par action (+58%). La question est maintenant de savoir quelle va être la position d'Apple au sujet des mises à jour payantes.