Le groupe anti-DRM Defective by Design, qui s'était déjà illustré par une petite manifestation lors de la présentation de l'iPad, remet le couvert, affirmant que la tablette Apple est « iMauvaise pour la liberté ». La pétition en ligne de DbD sur l'usage des DRM dans l'iPad aurait recueilli 8.800 signatures en quatre jours, même si l'essentiel a été réalisé sur la première journée, avec plus 5.000 signatures, imprimées sous la forme d'une carte postale géante.
C'est en fait sur le modèle fermé de distribution des logiciels que le collectif tique, reprenant le même argumentaire que lors de sa dernière sortie : « l'utilisation sans précédent de DRM pour contrôler les capacités d'un ordinateur […] est un pas en arrière dangereux pour l'informatique. Nous demandons qu'Apple supprime les DRM de tous ses produits », ce qui a déjà été fait pour la musique. Mais ce n'est pas suffisant pour John Sullivan, le directeur des opérations de DbD : « ce qu'Apple fait avec les logiciels est bien différent […] c'est une étape effrayante, […] si Apple en fait son modèle pour le futur ».
L'iPad ayant été conçu pour être utilisé de manière généraliste, il risque de toucher toute une population n'ayant pas conscience de ce que sont les DRM et du potentiel danger qu'elles représentent. Le collectif se bat en effet depuis plusieurs années pour l'abandon de ces protections, et relève que l'App Store empêche l'installation de logiciels libres (ce qui est partiellement faux, l'application Wikipedia, par exemple, étant open-source), l'installation d'application depuis le Web, ou peut permettre la suppression des applications à distance. Ce modèle pourrait-il, un jour, être étendu au Mac ?
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