Un ancien de l'équipe Newton s'est confié à Gizmodo, à qui il a révélé que lors de son retour à la tête d'Apple à la fin 1996, Steve Jobs aurait déclaré vouloir qu'Apple devienne « le Nike de l'électronique grand public ».
Cette citation peut être comprise à deux niveaux. Le premier est évidemment sur la reconnaissance de la marque et l'établissement dans la culture populaire : si Nike a longtemps été synonyme de vêtements et de chaussures de sport, Apple véhicule elle aussi désormais toute une image, et « iPod » et « iPhone » sont devenus des synonymes de « baladeur MP3 » et « smartphone ».
Mais si cet ancien employé s'est exprimé, c'est semble-t-il pour dénoncer la politique d'Apple vis-à-vis de ses sous-traitants chinois, et son silence sur les conditions de travail. Il est vrai qu'à l'époque, Nike, c'était aussi le procès d'intention sur les conditions de travail des ouvriers asiatiques, après un article du magazine Life et la photographie mondialement connue de Marie Dorigny de cet enfant pakistanais cousant des ballons de football.
La thèse de cet employé est que la culture du secret d'Apple couvre aussi les pratiques de ses sous-traitants, ce qui rappelle l'affaire Foxconn (lire : Foxconn, le Fort Knox d'Apple): « malheureusement, un secret extrême peut aussi protéger de mauvaises pratiques, et pas seulement le secret industriel légitime ». À cela près qu'il renverse le point de vue, en suggérant qu'Apple connaissait ces dysfonctionnements depuis le début, et les a ignorés, pour réussir à tout prix : « une société ne peut pas avoir une croissance telle et faire la marge que fait Apple sans que quelqu'un n'en paye le prix. Ce quelqu'un est toujours celui qui a le moins d'influence ».
On veut bien croire que tout n'est pas rose en ce bas monde et qu'Apple est loin d'être parfaite, mais cet employé force visiblement un peu le trait et semble avoir des problèmes personnels avec Steve Jobs, qu'il dépeint comme « une des personnes les plus vindicatives avec lesquelles j'ai eu à travailler ». On rappellera que depuis quelques années maintenant, Apple communique sur ses sous-traitants, qu'elle oblige à respecter une charte.
Cette citation peut être comprise à deux niveaux. Le premier est évidemment sur la reconnaissance de la marque et l'établissement dans la culture populaire : si Nike a longtemps été synonyme de vêtements et de chaussures de sport, Apple véhicule elle aussi désormais toute une image, et « iPod » et « iPhone » sont devenus des synonymes de « baladeur MP3 » et « smartphone ».
Mais si cet ancien employé s'est exprimé, c'est semble-t-il pour dénoncer la politique d'Apple vis-à-vis de ses sous-traitants chinois, et son silence sur les conditions de travail. Il est vrai qu'à l'époque, Nike, c'était aussi le procès d'intention sur les conditions de travail des ouvriers asiatiques, après un article du magazine Life et la photographie mondialement connue de Marie Dorigny de cet enfant pakistanais cousant des ballons de football.
La thèse de cet employé est que la culture du secret d'Apple couvre aussi les pratiques de ses sous-traitants, ce qui rappelle l'affaire Foxconn (lire : Foxconn, le Fort Knox d'Apple): « malheureusement, un secret extrême peut aussi protéger de mauvaises pratiques, et pas seulement le secret industriel légitime ». À cela près qu'il renverse le point de vue, en suggérant qu'Apple connaissait ces dysfonctionnements depuis le début, et les a ignorés, pour réussir à tout prix : « une société ne peut pas avoir une croissance telle et faire la marge que fait Apple sans que quelqu'un n'en paye le prix. Ce quelqu'un est toujours celui qui a le moins d'influence ».
On veut bien croire que tout n'est pas rose en ce bas monde et qu'Apple est loin d'être parfaite, mais cet employé force visiblement un peu le trait et semble avoir des problèmes personnels avec Steve Jobs, qu'il dépeint comme « une des personnes les plus vindicatives avec lesquelles j'ai eu à travailler ». On rappellera que depuis quelques années maintenant, Apple communique sur ses sous-traitants, qu'elle oblige à respecter une charte.