Si l'on a appris que les derniers MacBook Pro n'utilisent pas Optimus, la technologie de NVIDIA permettant de basculer d'une puce graphique à l'autre en fonction des besoins (lire : Pas d'Optimus pour les nouveaux MacBook Pro), on ignorait jusqu'ici quelle méthode Apple a employée en lieu et place.
Commençons par faire un récapitulatif des systèmes existants : l'objectif est de trouver l'équilibre entre performances et économie d'énergie, en adaptant les ressources matérielles aux besoins de l'utilisateur. Dans la précédente gamme des MacBook Pro, c'était à l'utilisateur de basculer manuellement entre la puce intégrée au processeur, la GeForce 9400 M, et la puce distincte et plus puissante, la GeForce 9600 GT. Pire encore, il fallait même redémarrer la session utilisateur pour que la modification soit prise en compte, ce qui était loin d'être idéal.
Parmi les autres solutions du marché, certaines proposent une bascule matérielle, qui si elles nécessitent toujours l'intervention de l'utilisateur, évitent cependant d'avoir à relancer la session. AMD/ATI effectue cette bascule automatiquement selon que l'ordinateur portable sera branché sur le secteur ou non, mais cette solution n'est pas non plus sans inconvénients. Quant à Optimus, la solution proposée par NVIDIA, elle bascule automatiquement la puce utilisée en fonction des applications lancées. Cette solution, bien qu'étant la plus aboutie, présente malgré tout quelques inconvénients.
Le premier tient dans l'identification des logiciels avec lesquels activer le mode "performance", qui se fait par le biais d'une liste mise à jour par Internet. Que la liste soit incomplète, ou que vous n'ayez pas de connexion à portée, et vos applications pourraient bien ne pas être prises en compte. Il est toutefois possible de la modifier manuellement, mais cela remet en jeu l'intervention de l'utilisateur. L'autre inconvénient présenté par Optimus c'est que lorsque la puce graphique plus puissante est activée, la puce intégrée au processeur n'en est pas pour autant désactivée. Ce qui augmente d'autant plus la consommation globale lorsque la "grosse" puce est activée puisqu'elle s'additionne à la "petite" puce, au lieu de la remplacer. Sachant que les puces graphiques plus puissantes sont déjà bien plus gourmandes en énergie à elles seules, ça n'arrange rien. D'autant plus que la chose complique quelque peu les opérations au niveau des échanges de données sur le bus.
Nous avons eu l'occasion de nous entretenir directement avec Apple à ce sujet, et la solution que ses ingénieurs ont mise au point vise précisément à pallier ces deux défauts présents dans Optimus.
Rappelons que sur les derniers MacBook Pro, la puce intégrée aux processeurs est l'Intel HD, et que la puce distincte est la GeForce GT 330 M.
Pour déterminer quelle puce utiliser, le système va tout simplement se baser sur les API auxquelles les applications font appel, révélant les besoins en puissance brute. Ainsi, si OpenGL, Core Graphics, Quartz Composer et autres sont utilisés par les applications ouvertes, c'est la GeForce qui traitera les données graphiques. Dans le cas contraire, c'est l'Intel HD qui prendra le relais, tout simplement. Cette approche permet même l'activation au besoin, une application pouvant ne faire qu'une utilisation ponctuelle de ces API (alors qu'avec Optimus il suffit qu'une application soit ouverte pour basculer d'un mode à l'autre). Si l'utilisateur le souhaite il peut cependant contrôler lui-même le comportement de sa machine.
D'autre part, l'Intel HD n'est plus alimentée si la GeForce est utilisée, ce qui contribue à la très bonne autonomie de ces MacBook Pro (de huit à neuf heures).
Apple se rengorge de cette solution, et veut y voir une démonstration de son souci du détail, ainsi que de la supériorité que permet le contrôle total du matériel comme du logiciel. On regrette cependant que l'un comme l'autre ne se soient pas particulièrement illustrés sur la gamme précédentes de MacBook Pro sur la gestion des puces graphiques…
Commençons par faire un récapitulatif des systèmes existants : l'objectif est de trouver l'équilibre entre performances et économie d'énergie, en adaptant les ressources matérielles aux besoins de l'utilisateur. Dans la précédente gamme des MacBook Pro, c'était à l'utilisateur de basculer manuellement entre la puce intégrée au processeur, la GeForce 9400 M, et la puce distincte et plus puissante, la GeForce 9600 GT. Pire encore, il fallait même redémarrer la session utilisateur pour que la modification soit prise en compte, ce qui était loin d'être idéal.
Parmi les autres solutions du marché, certaines proposent une bascule matérielle, qui si elles nécessitent toujours l'intervention de l'utilisateur, évitent cependant d'avoir à relancer la session. AMD/ATI effectue cette bascule automatiquement selon que l'ordinateur portable sera branché sur le secteur ou non, mais cette solution n'est pas non plus sans inconvénients. Quant à Optimus, la solution proposée par NVIDIA, elle bascule automatiquement la puce utilisée en fonction des applications lancées. Cette solution, bien qu'étant la plus aboutie, présente malgré tout quelques inconvénients.
Le premier tient dans l'identification des logiciels avec lesquels activer le mode "performance", qui se fait par le biais d'une liste mise à jour par Internet. Que la liste soit incomplète, ou que vous n'ayez pas de connexion à portée, et vos applications pourraient bien ne pas être prises en compte. Il est toutefois possible de la modifier manuellement, mais cela remet en jeu l'intervention de l'utilisateur. L'autre inconvénient présenté par Optimus c'est que lorsque la puce graphique plus puissante est activée, la puce intégrée au processeur n'en est pas pour autant désactivée. Ce qui augmente d'autant plus la consommation globale lorsque la "grosse" puce est activée puisqu'elle s'additionne à la "petite" puce, au lieu de la remplacer. Sachant que les puces graphiques plus puissantes sont déjà bien plus gourmandes en énergie à elles seules, ça n'arrange rien. D'autant plus que la chose complique quelque peu les opérations au niveau des échanges de données sur le bus.
Nous avons eu l'occasion de nous entretenir directement avec Apple à ce sujet, et la solution que ses ingénieurs ont mise au point vise précisément à pallier ces deux défauts présents dans Optimus.
Rappelons que sur les derniers MacBook Pro, la puce intégrée aux processeurs est l'Intel HD, et que la puce distincte est la GeForce GT 330 M.
Pour déterminer quelle puce utiliser, le système va tout simplement se baser sur les API auxquelles les applications font appel, révélant les besoins en puissance brute. Ainsi, si OpenGL, Core Graphics, Quartz Composer et autres sont utilisés par les applications ouvertes, c'est la GeForce qui traitera les données graphiques. Dans le cas contraire, c'est l'Intel HD qui prendra le relais, tout simplement. Cette approche permet même l'activation au besoin, une application pouvant ne faire qu'une utilisation ponctuelle de ces API (alors qu'avec Optimus il suffit qu'une application soit ouverte pour basculer d'un mode à l'autre). Si l'utilisateur le souhaite il peut cependant contrôler lui-même le comportement de sa machine.
D'autre part, l'Intel HD n'est plus alimentée si la GeForce est utilisée, ce qui contribue à la très bonne autonomie de ces MacBook Pro (de huit à neuf heures).
Apple se rengorge de cette solution, et veut y voir une démonstration de son souci du détail, ainsi que de la supériorité que permet le contrôle total du matériel comme du logiciel. On regrette cependant que l'un comme l'autre ne se soient pas particulièrement illustrés sur la gamme précédentes de MacBook Pro sur la gestion des puces graphiques…