Charles Jolley, le père de SproutCore, utilisé par MobileMe, a donné son congé à Apple ce lundi. Il occupait le poste de JavaScript Frameworks Manager. SproutCore est une extension au langage JavaScript permettant de produire des applications web aux allures d'applications natives.
Sur son blog, Jolley met en avant les progrès d'HTML5 comme raison de son départ. En résumé, il n'y a pas de meilleur moment selon lui pour se consacrer à ce type d'applications web. Rappelant son investissement depuis cinq ans dans SproutCore il écrit “ Je pense que le futur du développement logiciel repose dans des applications web ressemblant à des applications natives fonctionnant au sein d'un navigateur. C'est la plateforme du futur et lorsque ce changement va se produire, je veux être là avec la technologie ».
Il a à cette fin créé Strobe, une nouvelle société. Précédemment dans son billet il citait comme exemple de ce que SproutCore autorise, une déclinaison du site de la radio publique américaine NPR.
La relation qu'entretient Apple avec SproutCore est assez particulière. Jolley avait un pied à Cupertino et un autre dans Sprout Systems (sic), d'où est sorti ce framework. Apple investissait sur cette plateforme, profitait des dernières avancées et, après accord, reversait ces améliorations dans le pot commun de la communauté SproutCore (qui entre dans le cadre du logiciel libre).
Ce départ est toutefois observé avec un certain cynisme par certains. Un proche d'Apple nous rappelait que l'utilisation de SproutCore comme fondation de la refonte de .Mac en MobileMe n'avait pas été pour rien dans le fiasco qui a suivi (lire MobileMe : les dessous d'un lancement raté).
D'où cette impression que Jolley aurait finalement fait un bon coup à Apple. Lui avoir vendu l'idée d'utiliser SproutCore malgré ses imperfections, et s'en aller maintenant que le produit est devenu beaucoup plus stable grâce aux équipes internes et au renfort de nombreux collaborateurs externes payés par la compta de Cupertino…
Sur son blog, Jolley met en avant les progrès d'HTML5 comme raison de son départ. En résumé, il n'y a pas de meilleur moment selon lui pour se consacrer à ce type d'applications web. Rappelant son investissement depuis cinq ans dans SproutCore il écrit “ Je pense que le futur du développement logiciel repose dans des applications web ressemblant à des applications natives fonctionnant au sein d'un navigateur. C'est la plateforme du futur et lorsque ce changement va se produire, je veux être là avec la technologie ».
Il a à cette fin créé Strobe, une nouvelle société. Précédemment dans son billet il citait comme exemple de ce que SproutCore autorise, une déclinaison du site de la radio publique américaine NPR.
La relation qu'entretient Apple avec SproutCore est assez particulière. Jolley avait un pied à Cupertino et un autre dans Sprout Systems (sic), d'où est sorti ce framework. Apple investissait sur cette plateforme, profitait des dernières avancées et, après accord, reversait ces améliorations dans le pot commun de la communauté SproutCore (qui entre dans le cadre du logiciel libre).
Ce départ est toutefois observé avec un certain cynisme par certains. Un proche d'Apple nous rappelait que l'utilisation de SproutCore comme fondation de la refonte de .Mac en MobileMe n'avait pas été pour rien dans le fiasco qui a suivi (lire MobileMe : les dessous d'un lancement raté).
D'où cette impression que Jolley aurait finalement fait un bon coup à Apple. Lui avoir vendu l'idée d'utiliser SproutCore malgré ses imperfections, et s'en aller maintenant que le produit est devenu beaucoup plus stable grâce aux équipes internes et au renfort de nombreux collaborateurs externes payés par la compta de Cupertino…