Bonne nouvelle pour tous les amateurs de Scrivener : Keith Blount a annoncé qu'il en avait fini avec la plus grosse partie de Scrivener 2.0 (un éditeur de texte et gestionnaire de projets d'écriture). S'il doit encore travailler sur certains aspects du logiciel, puis le tester un peu plus largement, il devrait être à temps pour octobre prochain. Dans un long billet de blog, il explique ce qu'il y aura dans Scrivener 2.0, et surtout ce qu'il n'y aura pas.
Les trois principales nouveautés de Scrivener 2.0 étaient déjà plus ou moins connues. La première est la possibilité de travailler sur un long texte par petites parties, et de pouvoir combiner ces petites parties de la manière que l'on souhaite à l'exportation.
La deuxième est la possibilité d'associer à chacun de ces petits morceaux un synopsis, comme c'est déjà le cas actuellement pour les différents fichiers. On pourrait par exemple commencer en prévoyant en quelques phrases ce que l'on va mettre dans telle ou telle partie, ou au contraire commencer par écrire au fil de la plume, puis structurer avec les synopsis.
La troisième nouveauté est la possibilité de chercher des documents de support (images, PDF, autres chapitres ou note) sans pour autant quitter le texte sur lequel on travaille. Plus qu'une révolution, il s'agit donc d'une évolution du logiciel destinée à améliorer l'organisation dans des projets un peu complexes.
La version actuelle
Keith Blount fait aussi le point sur des fonctions qui ne seront pas dans Scrivener 2.0, voire qui ne seront jamais dans Scrivener, malgré des demandes répétées. Il n'y aura ainsi jamais de timeline : Scrivener est organisé autour de l'idée de structure (documents de support / document de travail, organisation par dossiers), l'idée d'une ligne de temps sur laquelle placer les fichiers est donc aux antipodes de la philosophie du logiciel. Blount pense de plus que cette idée est plus ou moins à côté de la plaque : on écrit rarement de manière linéaire.
Scrivener n'aura pas non de fonction mindmap (carte heuristique) pour aider à associer des idées, il n'aura pas non plus de système aidant à organiser les personnages ou les points-clefs dans le cas de la rédaction de fiction. L'idée est de garder un rôle généraliste à Scrivener, utilisé aussi bien par des auteurs de romans que par des étudiants devant rédiger un mémoire.
Scrivener n'a pas non plus intérêt à se transformer en une sorte de super traitement de texte : il n'aura donc pas de gestion avancée des styles, ni de fonction de suivi des modifications. Quant à l'intégration avec Pages, elle restera lettre morte tant qu'Apple ne documentera pas correctement son format de fichiers.
Enfin, il avait déjà annoncé qu'une version iPad restait pour le moment hors de propos. Scrivener 2.0 sera capable de se synchroniser avec Simplenote et Dropbox, et ses documents seront donc accessibles sur l'iPad. Mais comme il « ne peut pas supporter » d'écrire sur l'iPad, et qu'il n'est que tout seul pour développer son logiciel, pour le moment, une version adaptée n'est pas prévue.
Les trois principales nouveautés de Scrivener 2.0 étaient déjà plus ou moins connues. La première est la possibilité de travailler sur un long texte par petites parties, et de pouvoir combiner ces petites parties de la manière que l'on souhaite à l'exportation.
La deuxième est la possibilité d'associer à chacun de ces petits morceaux un synopsis, comme c'est déjà le cas actuellement pour les différents fichiers. On pourrait par exemple commencer en prévoyant en quelques phrases ce que l'on va mettre dans telle ou telle partie, ou au contraire commencer par écrire au fil de la plume, puis structurer avec les synopsis.
La troisième nouveauté est la possibilité de chercher des documents de support (images, PDF, autres chapitres ou note) sans pour autant quitter le texte sur lequel on travaille. Plus qu'une révolution, il s'agit donc d'une évolution du logiciel destinée à améliorer l'organisation dans des projets un peu complexes.
La version actuelle
Keith Blount fait aussi le point sur des fonctions qui ne seront pas dans Scrivener 2.0, voire qui ne seront jamais dans Scrivener, malgré des demandes répétées. Il n'y aura ainsi jamais de timeline : Scrivener est organisé autour de l'idée de structure (documents de support / document de travail, organisation par dossiers), l'idée d'une ligne de temps sur laquelle placer les fichiers est donc aux antipodes de la philosophie du logiciel. Blount pense de plus que cette idée est plus ou moins à côté de la plaque : on écrit rarement de manière linéaire.
Scrivener n'aura pas non de fonction mindmap (carte heuristique) pour aider à associer des idées, il n'aura pas non plus de système aidant à organiser les personnages ou les points-clefs dans le cas de la rédaction de fiction. L'idée est de garder un rôle généraliste à Scrivener, utilisé aussi bien par des auteurs de romans que par des étudiants devant rédiger un mémoire.
Scrivener n'a pas non plus intérêt à se transformer en une sorte de super traitement de texte : il n'aura donc pas de gestion avancée des styles, ni de fonction de suivi des modifications. Quant à l'intégration avec Pages, elle restera lettre morte tant qu'Apple ne documentera pas correctement son format de fichiers.
Enfin, il avait déjà annoncé qu'une version iPad restait pour le moment hors de propos. Scrivener 2.0 sera capable de se synchroniser avec Simplenote et Dropbox, et ses documents seront donc accessibles sur l'iPad. Mais comme il « ne peut pas supporter » d'écrire sur l'iPad, et qu'il n'est que tout seul pour développer son logiciel, pour le moment, une version adaptée n'est pas prévue.