Cela faisait une vingtaine d'années que le procédé n'avait pas été utilisé : dans ses nouveaux a33 et a55, Sony utilise un système de miroir fixe, le miroir mobile étant remplacé par une lame translucide : 70 % de la lumière traverse cette lame vers le capteur, tandis que 30 % est dirigée vers le module autofocus. Si le procédé permet de déclencher plus silencieusement et avec moins de vibrations (il n'y aucun miroir à lever), il est surtout utile en ces temps où la vidéo fait son entrée en force dans les reflex : ces Sony peuvent utiliser l'autofocus à détection de phase classique, bien plus performant que l'autofocus à détection de contraste jusqu'ici utilisé en mode vidéo. Un mode vidéo qui leur permet d'ailleurs de filmer en Full HD AVCHD, la visée pouvant s'effectuer par le biais de l'écran 3" 920K articulé.
La gamme jusqu'ici assez insipide des reflex Sony prend d'un coup de l'intérêt, la firme japonaise assumant son héritage électronique pour proposer des modèles s'éloignant de la tradition optique des Canon, Nikon et autres Pentax. Le viseur est donc électronique, et jugé dans la moyenne haute (bien que toujours moins performant qu'un bon vieux viseur optique) de la catégorie. Le module autofocus est tout nouveau : doté de onze collimateurs dont trois en croix, il est jugé performant par les premiers tests, notamment en vidéo, où il se cale sur les sujets fixes sans effet de pompage, et suit efficacement les sujets en mouvement, sauf ceux vraiment rapides, ce qui limite l'intérêt de la cadence superlative de 10 images par seconde en mode rafale du a55.
Le a33 reprend le capteur 14MP des NEX, que l'on retrouve aussi dans la nouvelle gamme Nikon, et cale à 7i/s. Le a55, lui, utilise un nouveau capteur 16MP et un module GPS. Le premier est disponible à 650 € nu, le deuxième à 750 €. Il faut compter 100 € de plus pour le kit avec un classique 18-55mm. Un test extrêmement fourni du a55 est déjà disponible sur dpReview.
La gamme jusqu'ici assez insipide des reflex Sony prend d'un coup de l'intérêt, la firme japonaise assumant son héritage électronique pour proposer des modèles s'éloignant de la tradition optique des Canon, Nikon et autres Pentax. Le viseur est donc électronique, et jugé dans la moyenne haute (bien que toujours moins performant qu'un bon vieux viseur optique) de la catégorie. Le module autofocus est tout nouveau : doté de onze collimateurs dont trois en croix, il est jugé performant par les premiers tests, notamment en vidéo, où il se cale sur les sujets fixes sans effet de pompage, et suit efficacement les sujets en mouvement, sauf ceux vraiment rapides, ce qui limite l'intérêt de la cadence superlative de 10 images par seconde en mode rafale du a55.
Le a33 reprend le capteur 14MP des NEX, que l'on retrouve aussi dans la nouvelle gamme Nikon, et cale à 7i/s. Le a55, lui, utilise un nouveau capteur 16MP et un module GPS. Le premier est disponible à 650 € nu, le deuxième à 750 €. Il faut compter 100 € de plus pour le kit avec un classique 18-55mm. Un test extrêmement fourni du a55 est déjà disponible sur dpReview.