On le sait depuis longtemps, on le constate de plus en plus, mais voilà l'antienne validée scientifiquement : les médias sont plus friands d'Apple que de toute autre entreprise technologique.
Le Pew Research Center a ainsi passé un an à observer la couverture de l'actualité technologique dans les médias (52 journaux, ainsi que diverses émissions et sites internet), et a pu quantifier la part de présence d'Apple à 15,1 % des articles, contre 11,4 pour Google ou encore 3 % pour Microsoft.
On pourrait trouver nombre d'explications : la fascination qu'Apple exerce sur le public pousse nécessairement à la couverture extensive de son actualité (et inversement), et Apple ne manque pas de nouvelles idées qui font parler d'elles. Mais selon Amy S. Mitchell, responsable du Projet pour un Journalisme d'Excellence du Pew Research Center, Apple s'avère particulièrement efficace à captiver l'attention des journalistes, grâce à l'excitation montante à l'approche de nouvelles annonces (particulièrement prégnante dans les semaines qui ont mené à la présentation de l'iPad), et la manière très publique qu'elle a de présenter ses produits.
Pour autant, d'autres entreprises d'importance, qui touchent un public plus large encore, comme Google ou Microsoft, n'ont pas bénéficié des mêmes faveurs, quand bien même ont-elles présenté de nouveaux produits.
Durant la période d'observation, l'iPhone 4 a été le second produit le plus mentionné dans l'actualité technologique, avec 6,4 % des articles, et l'iPad le quatrième avec 4,6 %. Dans le même temps, Microsoft n'aura glané qu'un demi pour cent avec l'arrivée de Windows 7. Le premier thème a été consacré à l'envoi de SMS au volant avec 8,5 % des articles. L'étude souligne au passage que le New York Time a gagné le prix Pulitzer pour une série sur ce sujet.
L'étude conclut sur un exercice de méta-journalisme en soulignant les deux grandes thématiques contradictoires qui ressortent de cette période d'observation : le premier message qui en émane est "la technologie rend la vie plus facile et plus productive", alors que le second prévient des dangers sur la vie privée et la sécurité des utilisateurs.
Le Pew Research Center a ainsi passé un an à observer la couverture de l'actualité technologique dans les médias (52 journaux, ainsi que diverses émissions et sites internet), et a pu quantifier la part de présence d'Apple à 15,1 % des articles, contre 11,4 pour Google ou encore 3 % pour Microsoft.
On pourrait trouver nombre d'explications : la fascination qu'Apple exerce sur le public pousse nécessairement à la couverture extensive de son actualité (et inversement), et Apple ne manque pas de nouvelles idées qui font parler d'elles. Mais selon Amy S. Mitchell, responsable du Projet pour un Journalisme d'Excellence du Pew Research Center, Apple s'avère particulièrement efficace à captiver l'attention des journalistes, grâce à l'excitation montante à l'approche de nouvelles annonces (particulièrement prégnante dans les semaines qui ont mené à la présentation de l'iPad), et la manière très publique qu'elle a de présenter ses produits.
Pour autant, d'autres entreprises d'importance, qui touchent un public plus large encore, comme Google ou Microsoft, n'ont pas bénéficié des mêmes faveurs, quand bien même ont-elles présenté de nouveaux produits.
Durant la période d'observation, l'iPhone 4 a été le second produit le plus mentionné dans l'actualité technologique, avec 6,4 % des articles, et l'iPad le quatrième avec 4,6 %. Dans le même temps, Microsoft n'aura glané qu'un demi pour cent avec l'arrivée de Windows 7. Le premier thème a été consacré à l'envoi de SMS au volant avec 8,5 % des articles. L'étude souligne au passage que le New York Time a gagné le prix Pulitzer pour une série sur ce sujet.
L'étude conclut sur un exercice de méta-journalisme en soulignant les deux grandes thématiques contradictoires qui ressortent de cette période d'observation : le premier message qui en émane est "la technologie rend la vie plus facile et plus productive", alors que le second prévient des dangers sur la vie privée et la sécurité des utilisateurs.