Le W3C, l'organisme de certification des standards du Web, apprécie peu les effets de manche autour du HTML5. Le français Philippe Le Hégaret, qui se charge notamment de la plateforme HTML5 (HTML5, CSS3, SVG, WOFF, Web APIs) au W3C pense que « le problème auquel nous sommes confrontés est qu'il y a tout un pataquès autour de HTML5, mais il est encore un peu tôt pour le déployer sans rencontrer des problèmes d'interopérabilité ».
Le premier problème est celui de l'implémentation du HTML5 dans les différents navigateurs : seules les dernières versions de développement intègrent les fonctions les plus avancées. L'inertie du marché des navigateurs risque aussi de retarder l'adoption de la plateforme HTML5 : Internet Explorer 6 et 7, pour ne citer qu'eux, représentent encore plus d'un tiers des connexions, et ils ne seront jamais compatibles avec les technologies les plus modernes. « Le HTML5 ne va pas mettre Flash à la retraite de sitôt », reconnaît Le Hegaret, mais « l'industrie se rend compte que le HTML5 va arriver ».
« De moins en moins de sites utiliseront Flash », car le gel des fonctions de la plateforme HTML5 devrait être opérationnel mi-2011. A cette date, le principal problème sera donc l'interopérabilité, le support plein et entier par les différents navigateurs. La route est pourtant semée d'embûches : si des fonctions aussi importantes que WebSockets ou Canvas 2D sont prêtes, des fonctions beaucoup plus importantes aux yeux du grand public et des acteurs des médias sont loin d'être prêtes.
C'est évidemment le cas de tout ce qui touche à la vidéo : entre H.264, OGG et WebM, rien n'est encore réglé, et les ayants-droits sont encore frileux à l'idée de laisser leurs flux vidéo en clair et sans DRM, là où Flash les encapsule. Enfin, il manque à HTML5 un environnement de développement intégré : Le Hegaret rappelle que le salut pourrait venir d'Adobe, dont les produits supportent le HTML5.
Le premier problème est celui de l'implémentation du HTML5 dans les différents navigateurs : seules les dernières versions de développement intègrent les fonctions les plus avancées. L'inertie du marché des navigateurs risque aussi de retarder l'adoption de la plateforme HTML5 : Internet Explorer 6 et 7, pour ne citer qu'eux, représentent encore plus d'un tiers des connexions, et ils ne seront jamais compatibles avec les technologies les plus modernes. « Le HTML5 ne va pas mettre Flash à la retraite de sitôt », reconnaît Le Hegaret, mais « l'industrie se rend compte que le HTML5 va arriver ».
« De moins en moins de sites utiliseront Flash », car le gel des fonctions de la plateforme HTML5 devrait être opérationnel mi-2011. A cette date, le principal problème sera donc l'interopérabilité, le support plein et entier par les différents navigateurs. La route est pourtant semée d'embûches : si des fonctions aussi importantes que WebSockets ou Canvas 2D sont prêtes, des fonctions beaucoup plus importantes aux yeux du grand public et des acteurs des médias sont loin d'être prêtes.
C'est évidemment le cas de tout ce qui touche à la vidéo : entre H.264, OGG et WebM, rien n'est encore réglé, et les ayants-droits sont encore frileux à l'idée de laisser leurs flux vidéo en clair et sans DRM, là où Flash les encapsule. Enfin, il manque à HTML5 un environnement de développement intégré : Le Hegaret rappelle que le salut pourrait venir d'Adobe, dont les produits supportent le HTML5.