WebKit va-t-il se glisser dans le sillon de l'Internet Explorer du début des années 2000 lorsqu'il était devenu le mètre étalon des concepteurs de sites web ? Lesquels ne s'embarrassaient pas trop de penser à la compatibilité de leurs sites avec les navigateurs concurrents.
C'est cette inquiétude qui nourrit les propos de Matt Brubeck, l'un des développeurs de Firefox (Fennec) sur Android. Sur son blog il écrit à propos du moteur de rendu de pages d'Apple “Il n'y a rien de mal avec WebKit. C'est un excellent projet. Mais un nombre croissant de sites mobiles ne fonctionnent qu'avec WebKit. Cela ressemble dangereusement au web d'il y a dix ans, lorsqu'Internet Explorer avait une part de marché écrasante et que beaucoup de sites utilisaient des balises spécifiques pour lui.” Avec pour conséquence de rendre ardue la tâche des autres navigateurs et, par ricochet, de voir IE s'endormir sur ses lauriers.
WebKit est en effet largement sorti du cadre des navigateurs pour Mac et PC. Il équipe les plus importants OS mobiles du moment. Outre Apple et iOS, il a été adopté par Google dans Android, chez RIM dans le tout nouveau BlackBerry OS 6, par Palm dans WebOS ou encore dans certaines versions d'OS chez Nokia. Le camp adverse compte Microsoft, mais son poids a considérablement diminué, ainsi que le très répandu Opera Mini.
La difficulté tient aussi dans le fait que des plateformes clefs, celles d'Apple, de Microsoft ou encore de RIM, empêchent l'installation de composants logiciels de bas niveau (tel un moteur JavaScript alternatif) pour des motifs techniques ou politiques.
D'où l'importance d'Android pour le développement de Fennec, même si ce développeur regrette que certains appareils en circulation soient trop limités en capacité de stockage pour héberger de nombreuses applications, et parmi elles un navigateur concurrent à celui déjà bien intégré par Google. Brubeck joue donc sur le registre de l'ouverture aux standards et aux penchants pour l'innovation offerts par Fennec pour souligner son importance pour le web mobile au sens large.
Ses propos montrent à quel point le moteur d'Apple, dans sa version open source, a réussi son extension vers les mobiles. Un terrain sur lequel les deux principaux navigateurs sur PC - Internet Explorer et Firefox - se sont fait prendre de vitesse en un rien de temps. Et où ils leur faut quasiment repartir de zéro. Microsoft a son Windows Phone 7 pour y parvenir, mais il démarre seulement, et Firefox, lui, doit à nouveau marquer sa différence pour trouver sa place et se faire accepter. Comme aux premiers jours de sa version "desktop".
C'est cette inquiétude qui nourrit les propos de Matt Brubeck, l'un des développeurs de Firefox (Fennec) sur Android. Sur son blog il écrit à propos du moteur de rendu de pages d'Apple “Il n'y a rien de mal avec WebKit. C'est un excellent projet. Mais un nombre croissant de sites mobiles ne fonctionnent qu'avec WebKit. Cela ressemble dangereusement au web d'il y a dix ans, lorsqu'Internet Explorer avait une part de marché écrasante et que beaucoup de sites utilisaient des balises spécifiques pour lui.” Avec pour conséquence de rendre ardue la tâche des autres navigateurs et, par ricochet, de voir IE s'endormir sur ses lauriers.
WebKit est en effet largement sorti du cadre des navigateurs pour Mac et PC. Il équipe les plus importants OS mobiles du moment. Outre Apple et iOS, il a été adopté par Google dans Android, chez RIM dans le tout nouveau BlackBerry OS 6, par Palm dans WebOS ou encore dans certaines versions d'OS chez Nokia. Le camp adverse compte Microsoft, mais son poids a considérablement diminué, ainsi que le très répandu Opera Mini.
La difficulté tient aussi dans le fait que des plateformes clefs, celles d'Apple, de Microsoft ou encore de RIM, empêchent l'installation de composants logiciels de bas niveau (tel un moteur JavaScript alternatif) pour des motifs techniques ou politiques.
D'où l'importance d'Android pour le développement de Fennec, même si ce développeur regrette que certains appareils en circulation soient trop limités en capacité de stockage pour héberger de nombreuses applications, et parmi elles un navigateur concurrent à celui déjà bien intégré par Google. Brubeck joue donc sur le registre de l'ouverture aux standards et aux penchants pour l'innovation offerts par Fennec pour souligner son importance pour le web mobile au sens large.
Ses propos montrent à quel point le moteur d'Apple, dans sa version open source, a réussi son extension vers les mobiles. Un terrain sur lequel les deux principaux navigateurs sur PC - Internet Explorer et Firefox - se sont fait prendre de vitesse en un rien de temps. Et où ils leur faut quasiment repartir de zéro. Microsoft a son Windows Phone 7 pour y parvenir, mais il démarre seulement, et Firefox, lui, doit à nouveau marquer sa différence pour trouver sa place et se faire accepter. Comme aux premiers jours de sa version "desktop".