En 2008, Inon Beracha, PDG de PrimeSense, a fait la démonstration à Leander Kahney, auteur et éditeur de Cult of Mac, d'un appareil qui se composait de deux caméras et un capteur infrarouge, et dont la magie logicielle lui permettait de détecter des personnes et leurs mouvements. Microsoft en a fait Kinect, mais il aurait pu lui passer sous le nez et atterrir chez Apple.
Cette technologie a été développée par les militaires israéliens, qui ont embauché Beracha pour lui faire le tour de la Silicon Valley pour trouver des partenaires et la commercialiser. Son versant logiciel est saisissant : il permet d'utiliser son corps pour piloter des interfaces, par exemple pour piloter un lecteur avec ses mains depuis son canapé dans l'implémentation qu'en a fait Microsoft. Son versant matériel ne l'est pas moins : le logiciel faisant presque tout, il faut très peu de composants, et des composants peu coûteux. Le Kinect de Microsoft, vendu avec un jeu et qui ajoute des composants audio au projet original, vaut 149 €.
À l'époque, Beracha aurait participé à plusieurs rendez-vous avec Apple, « l'endroit évident pour cette technologie ». La firme de Cupertino venait de présenter l'iPhone, et le système de PrimeSense se présentait comme une sorte de multitouch sans avoir à toucher d'écran. Mais « Apple était chiante » : demandant un grand niveau de discrétion, la société de Steve Jobs lui a demandé de signer un nombre incroyable d'accords de confidentialité et autres accords juridiques. Bref, elle créait trop de problèmes pour une technologie qui ne demandait qu'à se vendre — et Microsoft ne s'est pas fait prier.
Cette technologie a été développée par les militaires israéliens, qui ont embauché Beracha pour lui faire le tour de la Silicon Valley pour trouver des partenaires et la commercialiser. Son versant logiciel est saisissant : il permet d'utiliser son corps pour piloter des interfaces, par exemple pour piloter un lecteur avec ses mains depuis son canapé dans l'implémentation qu'en a fait Microsoft. Son versant matériel ne l'est pas moins : le logiciel faisant presque tout, il faut très peu de composants, et des composants peu coûteux. Le Kinect de Microsoft, vendu avec un jeu et qui ajoute des composants audio au projet original, vaut 149 €.
À l'époque, Beracha aurait participé à plusieurs rendez-vous avec Apple, « l'endroit évident pour cette technologie ». La firme de Cupertino venait de présenter l'iPhone, et le système de PrimeSense se présentait comme une sorte de multitouch sans avoir à toucher d'écran. Mais « Apple était chiante » : demandant un grand niveau de discrétion, la société de Steve Jobs lui a demandé de signer un nombre incroyable d'accords de confidentialité et autres accords juridiques. Bref, elle créait trop de problèmes pour une technologie qui ne demandait qu'à se vendre — et Microsoft ne s'est pas fait prier.