Apple n'était pas la seule à vouloir accrocher la discographie des Beatles aux pages de sa boutique en ligne. Amazon et Google étaient sur les rangs, désireux d'obtenir les droits de vente de ce petit trésor musical. Toutefois le poids sans équivalent d'iTunes dans le paysage mondial de la vente en ligne de musique fut pour partie déterminant. Apple aurait aussi satisfait à deux demandes précises, accélérant brusquement la conclusion d'un accord attendu depuis plusieurs années.
Le New York Post et Billboard racontent que le nouveau patron d'EMI, Roger Faxon, en place depuis juin dernier, a immédiatement pris langue avec Apple Corp, qui gère les droits de Paul McCartney, Ringo Star, Yoko Ono et Olivia Harrison. Faisant de la disponibilité en ligne de ce contenu une priorité absolue.
Mais bien qu'EMI disposât des masters de leurs enregistrements, la maison de disques avait besoin de l'autorisation d'Apple Corp et des Beatles pour négocier les droits de distribution. L'accord entre les deux parties étant flou sur ce point et sujet à diverses interprétations.
En septembre les patrons respectifs d'EMI et d'Apple Corp se rencontrèrent et en l'espace de quelques heures réussirent à dessiner le cadre général d'un accord. La volonté d'avancer sur la question de la vente en ligne des titres des Beatles fut renforcée, explique Billboard, par le succès rencontré par le coffret remastérisé sorti début septembre et le bon accueil réservé au jeu "Rock Band", basé lui aussi sur les Beatles. Deux signes prouvant que la Beatlemania n'était pas éteinte.
Peu après, Apple, Google et Amazon furent approchés. Mais les négociations avec Steve Jobs sont allées très vite et chacun a ensuite planché sur la campagne de communication et de commercialisation avec comme objectif de la démarrer au plus tard pour le début de la saison des achats de fin d'année (la dernière semaine de novembre aux États-Unis).
Selon plusieurs sources du New York Post, Apple n'aurait payé aucune avance à EMI. Il faut souligner que le propriétaire d'EMI, le fonds d'investissement Terra Firma, doit assumer le remboursement d'un emprunt conséquent suite au rachat du label en 2007 pour 3,6 milliards d'euros. Cet accord avec Apple serait finalement assez classique dans sa forme et ne réglerait pas le problème des lourdes obligations financières de Terra Firma affirme l'une de ces sources.
Billboard a obtenu de toutes autres informations, selon lesquelles Apple aurait au contraire versé une avance qualifiée de 'substantielle' pour obtenir les droits de vente ainsi qu'une exclusivité jusque courant 2011.
Apple se serait également engagée à mettre en avant cette discographie d'une manière soignée. Sur ce point les choses n'ont pas été faites à moitié… Et cette campagne va prendre plusieurs formes au fil des mois à venir laisse entendre la responsable d'EMI pour l'Amérique du Nord.
S'agissant de la répartition des ventes, le New York Post avance quelques hypothèses. Sur des morceaux vendus 1,29$, EMI percevrait sa part standard de 99 cents sur lesquelles elle devrait reverser 9 cents à Apple Corps et à d'autres détenteurs de droits (Universal et un joint venture entre les hériters de Michael Jackson et Sony). Des observateurs estiment que les 90 cents restants seront partagés à parts égales entre EMI et les quatre héritiers des Beatles. Dans ce cas de figure, McCartney toucherait par exemple 11 cents par single téléchargé (8 centimes d'euros).
Sur le même sujet :
- iTunes : alors, Beatlemania ou pas ?
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Peu après, Apple, Google et Amazon furent approchés. Mais les négociations avec Steve Jobs sont allées très vite et chacun a ensuite planché sur la campagne de communication et de commercialisation avec comme objectif de la démarrer au plus tard pour le début de la saison des achats de fin d'année (la dernière semaine de novembre aux États-Unis).
Selon plusieurs sources du New York Post, Apple n'aurait payé aucune avance à EMI. Il faut souligner que le propriétaire d'EMI, le fonds d'investissement Terra Firma, doit assumer le remboursement d'un emprunt conséquent suite au rachat du label en 2007 pour 3,6 milliards d'euros. Cet accord avec Apple serait finalement assez classique dans sa forme et ne réglerait pas le problème des lourdes obligations financières de Terra Firma affirme l'une de ces sources.
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