Le superport d'Açu, à 400km au nord de Rio de Janeiro, est un projet pharaonique d'Eike Batista, la huitième fortune mondiale (27 milliards de dollars). Destiné à devenir la plateforme logistique du Brésil, ce projet devrait aussi accueillir des usines : Batista essaye de s'attirer les faveurs de BMW ou d'Apple.
Le Brésil et les États-Unis s'affrontent depuis huit ans au sujet des importations et des exportations de coton. Le Brésil fait pression pour que les États-Unis limitent les subventions à ses producteurs de coton, qui les favorise à l'international au détriment des producteurs brésiliens. Une des armes dans cette négociation est la liste de la centaine de secteurs qui ne sont pas soumis aux tarifs douaniers protectionnistes mis en place en 1995 au Brésil, parmi lesquels on trouve les ordinateurs. On parle donc depuis quelques mois d'usines Apple au Brésil : la firme de Cupertino serait exemptée de frais douaniers sur les matériaux destinés à l'assemblage, et n'aurait rien à craindre pour son activité en cas de mise en place de barrières sur les ordinateurs (lire : Des usines Apple au Brésil ?).
Selon MacMagazine, Batista ne serait pas contre qu'Apple vienne s'installer ou installe de ses sous-traitants dans la zone de 233 kilomètres carrés (deux fois Paris) : les clients « n'auraient plus à payer deux fois le tarif américain », a-t-il déclaré sur Twitter. Pas sûr que la firme de Cupertino se laisse charmer : Steve Jobs aurait déclaré il y a quelques mois « particulièrement peu attrayant d'investir dans le pays », la faute à ces tensions commerciales (lire : Pas d'Apple Store pour le Brésil ?).
Le Brésil et les États-Unis s'affrontent depuis huit ans au sujet des importations et des exportations de coton. Le Brésil fait pression pour que les États-Unis limitent les subventions à ses producteurs de coton, qui les favorise à l'international au détriment des producteurs brésiliens. Une des armes dans cette négociation est la liste de la centaine de secteurs qui ne sont pas soumis aux tarifs douaniers protectionnistes mis en place en 1995 au Brésil, parmi lesquels on trouve les ordinateurs. On parle donc depuis quelques mois d'usines Apple au Brésil : la firme de Cupertino serait exemptée de frais douaniers sur les matériaux destinés à l'assemblage, et n'aurait rien à craindre pour son activité en cas de mise en place de barrières sur les ordinateurs (lire : Des usines Apple au Brésil ?).
Selon MacMagazine, Batista ne serait pas contre qu'Apple vienne s'installer ou installe de ses sous-traitants dans la zone de 233 kilomètres carrés (deux fois Paris) : les clients « n'auraient plus à payer deux fois le tarif américain », a-t-il déclaré sur Twitter. Pas sûr que la firme de Cupertino se laisse charmer : Steve Jobs aurait déclaré il y a quelques mois « particulièrement peu attrayant d'investir dans le pays », la faute à ces tensions commerciales (lire : Pas d'Apple Store pour le Brésil ?).