Chez Google, l'équipe Chrome devait être jalouse de l'équipe Android, qui a fait les gros titres avec la présentation du Nexus S et de Gingerbread (lire : Android : Google dévoile son programme pour 2011). Elle a donc présenté aujourd'hui de nombreuses nouveautés, menant de Chrome à Chrome OS.
Chrome 9 devrait être disponible mi-janvier si Google tient son calendrier (une version majeure toutes les six semaines). Cette nouvelle version intégrera Google Instant, le système de recherche instantanée et de chargement des pages Web en temps réel, qui avait déjà intégré Chromium et est un argument supplémentaire pour passer à la fibre (lire : Chromium pour Mac : support de Google Instant).
Le moteur JavaScript V8 a été optimisé : le nouveau composant Crankshaft permet d'encore gagner en rapidité d'exécution. Chrome met chaque onglet dans un bac à sable : si un onglet plante, le navigateur est préservé. C'est maintenant Flash qui sera exécuté dans un bac à sable, ainsi que les autres plug-ins, de quoi améliorer la stabilité du navigateur.
Puisque toute plateforme doit visiblement avoir son App Store, Chrome a désormais son Web Store. D'ores et déjà compatible avec Chrome 8, il permet d'« installer » des applications Web développées avec les standards de la plateforme HTML5. Plusieurs applications gratuites ne sont rien d'autre que des sites reformatés, comme c'est le cas pour le New York Times ou USA Today. Rien n'empêche donc d'utiliser ces applications Web avec un autre navigateur, même si le rendu est optimisé pour Chrome ou au moins WebKit (utilisé par Safari). Le Web Store facilite la découverte de ces sites optimisés, sans rien révolutionner.
Il amène par contre des applications Web payantes, ce que certains ne manqueront pas de qualifier de nouvelle forme de Minitel. C'est notamment le cas des jeux : on se connecte avec son compte Google pour acheter, et l'on peut ensuite utiliser l'application sur toutes les machines que l'on peut posséder avec Chrome. Electronic Arts a développé Poppit, un petit jeu qui sera intégré à Chrome 9, alors qu'Amazon a développé une version Web de sa liseuse Kindle. Ces applications payantes, elles, devraient n'être accessibles qu'au sein de Chrome.
Au quotidien, ces applications Web n'apporteront rien de plus qu'une grosse icône sur la page s'affichant à l'ouverture d'un nouvel onglet, et des présentations il est vrai plutôt agréables à l'œil. Mais cela prouve qu'il est possible de créer des contenus riches avec la plateforme HTML5, et que l'approche « une application par plateforme » pourrait bien à terme être rendue caduque et remplacée par une approche multiplateforme basée sur des applications Web, même si la question d'un paiement multiplateforme reste encore sans réelle réponse.
Nouveau moteur JavaScript, boutique d'applications : ce sont les briques pour construire Chrome OS, le système d'exploitation pour netbooks de Google. Ce n'est pas grand-chose de plus qu'un navigateur qui supporterait différents comptes d'utilisateurs, ce qui est à la fois une force et une faiblesse. Pas besoin d'installer son imprimante : on imprime en passant par le nuage, qui fait la liaison. Mais pas de support des périphériques USB pour le moment non plus.
Les applications sont des applications Web : il faut donc passer par une solution de virtualisation développée par Citrix pour accéder à des applications Windows plus traditionnelles, ce qui rassurera certainement le monde de l'entreprise. Chrome OS remet au goût du jour le client léger, avec le nuage dans le rôle du mainframe. Ce système verrouillé peut se mettre à jour automatiquement et est donc censé être toujours sécurisé et à l'abri des virus et autres failles.
Google fournit le très basique Cr48 comme netbook de test : il possède un écran 12», une autonomie de huit heures et sera déployé auprès des employés de Google et dans quelques sociétés de test. Il n’a pas de touche Caps Lock, remplacée par une touche recherche (« nous allons améliorer la qualité des commentaires sur le Web avec ça »), mais possède une webcam, ce qui laisse à penser que le clavardage vidéo sera supporté. Il embarque aussi une puce 3G : Google s'est allié à Verizon pour proposer 100 Mo de données gratuits chaque mois pendant deux ans, afin de pouvoir utiliser Chrome OS en toutes circonstances. Des abonnements seront aussi disponibles à partir de 9,99 $ : il est possible d'utiliser Chrome OS sans connexion Internet, mais son essence est d'être connecté.
Ce Cr48 ne devrait jamais être commercialisé en masse : Samsung devrait sortir le premier netbook sous Chrome OS disponible au grand public à la mi-2011, suivi par Acer. Les premiers netbooks Chrome OS sont conçus autour d'une puce Intel, mais Google assure que les processeurs ARM devraient aussi être supportés. Reste à savoir si la formule prendra.
Chrome 9 devrait être disponible mi-janvier si Google tient son calendrier (une version majeure toutes les six semaines). Cette nouvelle version intégrera Google Instant, le système de recherche instantanée et de chargement des pages Web en temps réel, qui avait déjà intégré Chromium et est un argument supplémentaire pour passer à la fibre (lire : Chromium pour Mac : support de Google Instant).
Le moteur JavaScript V8 a été optimisé : le nouveau composant Crankshaft permet d'encore gagner en rapidité d'exécution. Chrome met chaque onglet dans un bac à sable : si un onglet plante, le navigateur est préservé. C'est maintenant Flash qui sera exécuté dans un bac à sable, ainsi que les autres plug-ins, de quoi améliorer la stabilité du navigateur.
Puisque toute plateforme doit visiblement avoir son App Store, Chrome a désormais son Web Store. D'ores et déjà compatible avec Chrome 8, il permet d'« installer » des applications Web développées avec les standards de la plateforme HTML5. Plusieurs applications gratuites ne sont rien d'autre que des sites reformatés, comme c'est le cas pour le New York Times ou USA Today. Rien n'empêche donc d'utiliser ces applications Web avec un autre navigateur, même si le rendu est optimisé pour Chrome ou au moins WebKit (utilisé par Safari). Le Web Store facilite la découverte de ces sites optimisés, sans rien révolutionner.
L'application Web d'USA Today est un clone de la version iPad, et est plutôt rapide.
Il amène par contre des applications Web payantes, ce que certains ne manqueront pas de qualifier de nouvelle forme de Minitel. C'est notamment le cas des jeux : on se connecte avec son compte Google pour acheter, et l'on peut ensuite utiliser l'application sur toutes les machines que l'on peut posséder avec Chrome. Electronic Arts a développé Poppit, un petit jeu qui sera intégré à Chrome 9, alors qu'Amazon a développé une version Web de sa liseuse Kindle. Ces applications payantes, elles, devraient n'être accessibles qu'au sein de Chrome.
Les applications Web sont listées dans la page qui s'affiche à l'ouverture d'un nouvel onglet.
Au quotidien, ces applications Web n'apporteront rien de plus qu'une grosse icône sur la page s'affichant à l'ouverture d'un nouvel onglet, et des présentations il est vrai plutôt agréables à l'œil. Mais cela prouve qu'il est possible de créer des contenus riches avec la plateforme HTML5, et que l'approche « une application par plateforme » pourrait bien à terme être rendue caduque et remplacée par une approche multiplateforme basée sur des applications Web, même si la question d'un paiement multiplateforme reste encore sans réelle réponse.
Nouveau moteur JavaScript, boutique d'applications : ce sont les briques pour construire Chrome OS, le système d'exploitation pour netbooks de Google. Ce n'est pas grand-chose de plus qu'un navigateur qui supporterait différents comptes d'utilisateurs, ce qui est à la fois une force et une faiblesse. Pas besoin d'installer son imprimante : on imprime en passant par le nuage, qui fait la liaison. Mais pas de support des périphériques USB pour le moment non plus.
L'écran de connexion à Chrome OS
Les applications sont des applications Web : il faut donc passer par une solution de virtualisation développée par Citrix pour accéder à des applications Windows plus traditionnelles, ce qui rassurera certainement le monde de l'entreprise. Chrome OS remet au goût du jour le client léger, avec le nuage dans le rôle du mainframe. Ce système verrouillé peut se mettre à jour automatiquement et est donc censé être toujours sécurisé et à l'abri des virus et autres failles.
Excel au sein du navigateur via une solution Citrix, partenaire officiel de Google.
Google fournit le très basique Cr48 comme netbook de test : il possède un écran 12», une autonomie de huit heures et sera déployé auprès des employés de Google et dans quelques sociétés de test. Il n’a pas de touche Caps Lock, remplacée par une touche recherche (« nous allons améliorer la qualité des commentaires sur le Web avec ça »), mais possède une webcam, ce qui laisse à penser que le clavardage vidéo sera supporté. Il embarque aussi une puce 3G : Google s'est allié à Verizon pour proposer 100 Mo de données gratuits chaque mois pendant deux ans, afin de pouvoir utiliser Chrome OS en toutes circonstances. Des abonnements seront aussi disponibles à partir de 9,99 $ : il est possible d'utiliser Chrome OS sans connexion Internet, mais son essence est d'être connecté.
Le Cr48 est une plateforme de développement pour Chrome OS. Et oui, il doit y avoir une référence à un isotope instable du chrome - l'élément chimique.
Ce Cr48 ne devrait jamais être commercialisé en masse : Samsung devrait sortir le premier netbook sous Chrome OS disponible au grand public à la mi-2011, suivi par Acer. Les premiers netbooks Chrome OS sont conçus autour d'une puce Intel, mais Google assure que les processeurs ARM devraient aussi être supportés. Reste à savoir si la formule prendra.