Il semble que Dell ne veuille pas laisser à HP l'exclusivité de la critique d'Apple. Alors que le numéro 1 mondial de l'informatique personnelle assure que webOS n'aura aucun mal à rivaliser avec iOS (lire : HP : les relations entre Apple et ses partenaires sont insensées), le numéro trois du même domaine pense que l'iPad ne sera jamais un succès dans le monde de l'entreprise.
« Je ne pourrais être plus heureux qu'Apple ait créé un marché », celui des tablettes média, explique Andy Lark, directeur du marketing chez Dell. Le fabricant texan voit ce nouveau marché comme une occasion : « sur le long terme, ce sont les systèmes ouverts, polyvalents et abordables qui l'emporteront, pas les systèmes fermés, propriétaires et chers ». Lark est persuadé qu'avec l'iPad, l'histoire du Mac est appelée à se répéter et que si Apple part avec de l'avance, elle finira par être rattrapée, puis largement dépassée : « Apple a fait les choses bien, ils ont un bon produit, mais Android est déjà en train de rattraper son retard ».
Lark oppose l'approche de Dell et celle d'Apple, tendance méthode Coué : alors qu'Apple utilise des produits grand public comme cheval de Troie, Dell va vers les entreprises avec des solutions sur mesure. Bien que la stratégie d'Apple soit pour le moment couronnée de succès (80 % des entreprises du Fortune 100 testent ou déploient l'iPad, 88 % pour l'iPhone), Dell est certain que sa stratégie plus conventionnelle garde toute sa pertinence : « Apple est géniale si vous avez beaucoup d'argent et que vous vivez sur une île. Elle l'est beaucoup moins si vous devez composer avec un environnement d'entreprise hétéroclite, ouvert et connecté : les choses simples deviennent alors bien complexes ». On retrouve donc les arguments classiques du prix (« un iPad avec un clavier, une souris (sic) et un étui coûte 1500 ou 1600 $ » assure Lark) et de l'absence d'une offre dédiée, remis au goût du jour pour la tablette.
Dell compte bien tenter sa chance sur ce segment : « nous avons réfléchi longuement au positionnement des tablettes », explique le responsable marketing de Dell. « Notre stratégie est multi-OS » : Dell se reposera sur Windows 7 (TabletPC conventionnel) comme sur Android Honeycomb (tablette média).
[MàJ] : Andy Lark a apporté quelques précisions au vu de la couverture médiatique qu'ont reçu ses propos. Il conteste avoir affirmé que ses concurrents engagés dans le marché des tablettes allaient échouer, “au contraire” écrit-il.
D'ailleurs Dell compte bien prendre sa part du gâteau des tablettes, fort de sa connaissance du milieu de l'entreprise, de ses besoins, et de tarifs plus abordables que ceux “du leader du marché” pour constituer une solution globale. Il cite aussi plusieurs requis pour entrer dans l'entreprise (gestion de parc, installation ou suppression de logiciels à distance…) mais beaucoup de choses ne sont pas hors de portée d'Apple puisqu'elles peuvent être offertes par des prestataires de services ou venir sous la forme d'applications et mises à jour système.
S'agissant du prix donné en illustration du coût d'une tablette 3G, accompagnée d'un clavier et d'un étui, il précise qu'il parlait en dollars néo-zélandais (il se trouvait dans cette région lors de l'interview). Un iPad haut de gamme (3G à 64 Go), avec son clavier sans fil et l'étui d'Apple coûte 1480$ néo-zélandais.
« Je ne pourrais être plus heureux qu'Apple ait créé un marché », celui des tablettes média, explique Andy Lark, directeur du marketing chez Dell. Le fabricant texan voit ce nouveau marché comme une occasion : « sur le long terme, ce sont les systèmes ouverts, polyvalents et abordables qui l'emporteront, pas les systèmes fermés, propriétaires et chers ». Lark est persuadé qu'avec l'iPad, l'histoire du Mac est appelée à se répéter et que si Apple part avec de l'avance, elle finira par être rattrapée, puis largement dépassée : « Apple a fait les choses bien, ils ont un bon produit, mais Android est déjà en train de rattraper son retard ».
Lark oppose l'approche de Dell et celle d'Apple, tendance méthode Coué : alors qu'Apple utilise des produits grand public comme cheval de Troie, Dell va vers les entreprises avec des solutions sur mesure. Bien que la stratégie d'Apple soit pour le moment couronnée de succès (80 % des entreprises du Fortune 100 testent ou déploient l'iPad, 88 % pour l'iPhone), Dell est certain que sa stratégie plus conventionnelle garde toute sa pertinence : « Apple est géniale si vous avez beaucoup d'argent et que vous vivez sur une île. Elle l'est beaucoup moins si vous devez composer avec un environnement d'entreprise hétéroclite, ouvert et connecté : les choses simples deviennent alors bien complexes ». On retrouve donc les arguments classiques du prix (« un iPad avec un clavier, une souris (sic) et un étui coûte 1500 ou 1600 $ » assure Lark) et de l'absence d'une offre dédiée, remis au goût du jour pour la tablette.
Dell compte bien tenter sa chance sur ce segment : « nous avons réfléchi longuement au positionnement des tablettes », explique le responsable marketing de Dell. « Notre stratégie est multi-OS » : Dell se reposera sur Windows 7 (TabletPC conventionnel) comme sur Android Honeycomb (tablette média).
[MàJ] : Andy Lark a apporté quelques précisions au vu de la couverture médiatique qu'ont reçu ses propos. Il conteste avoir affirmé que ses concurrents engagés dans le marché des tablettes allaient échouer, “au contraire” écrit-il.
D'ailleurs Dell compte bien prendre sa part du gâteau des tablettes, fort de sa connaissance du milieu de l'entreprise, de ses besoins, et de tarifs plus abordables que ceux “du leader du marché” pour constituer une solution globale. Il cite aussi plusieurs requis pour entrer dans l'entreprise (gestion de parc, installation ou suppression de logiciels à distance…) mais beaucoup de choses ne sont pas hors de portée d'Apple puisqu'elles peuvent être offertes par des prestataires de services ou venir sous la forme d'applications et mises à jour système.
S'agissant du prix donné en illustration du coût d'une tablette 3G, accompagnée d'un clavier et d'un étui, il précise qu'il parlait en dollars néo-zélandais (il se trouvait dans cette région lors de l'interview). Un iPad haut de gamme (3G à 64 Go), avec son clavier sans fil et l'étui d'Apple coûte 1480$ néo-zélandais.