Marco Arment a réagi à la découverte d'une fonction similaire à son service Instapaper dans Mac OS X Lion. Baptisée Reading List (Liste de lectures) elle figure dans le Safari 5.1 livré avec la bêta l'OS (lire Une fonction similaire à Instapaper dans Safari 5.1). Elle est décrite comme permettant de collecter des pages web et des URL que l'on pourra lire ou visiter plus tard.
Instapaper extrait le texte d'une page web et le stocke sur un serveur. Un simple clic sur un bouton dans son navigateur suffit à cette action. L'article peut être lu plus tard en ligne ou être récupéré sur son téléphone, sa tablette, et lu hors connexion. C'est extrêmement pratique pour remettre à plus tard la lecture d'articles croisés sur Internet. Le service passe par une application iOS vendue 3,99$ ou bien l'on peut s'abonner à raison de 1$ par mois, en forme de soutien au développeur.
La perspective de voir Apple inclure un service concurrent n'effraie pas outre mesure le développeur, qui dit avoir entendu parler de cette fonction depuis peu, par la bande. Il parie sur le fait que dans sa première version Apple ne proposera pas de synchronisation de ces listes d'articles et de liens. Il le voit plutôt comme un enrichissement de la fonction "Lecteur" de Safari 5.
Pour peu qu'Apple ajoute la synchronisation, elle proposerait alors un service plus proche d'instapaper. Cependant il y a pour Arment d'autres raisons d'espérer. D'abord cette fonction devrait être logiquement réservée à Safari et ce navigateur représente 40% des utilisateurs d'Instapaper. C'est beaucoup, mais cela laisse de la marge.
Ensuite, Arment met à disposition une API pour intégrer Instapaper au sein de navigateurs, applications et apps mobile. Une centaine l'utilisent déjà. Il paraît peu probable qu'Apple fasse ce cadeau d'une API publique.
Enfin, Apple a tendance à offrir des fonctions ou services plus simples que ceux déjà existants, plus faciles à appréhender par le plus grand nombre. Le RSS dans Safari est un bon exemple : tout le monde peut s'en servir mais si l'on suit quelques centaines de flux, on ira sur un logiciel spécialisé ou chez Google Reader.
L'arrivée de cette fonction pourrait même être une opportunité de croissance pour Instapaper estime Arment. Dès lorsqu'elle popularisera ce type de services et mettra en lumière des concurrents forts de fonctions plus pointues et multiplateformes.
Une analyse qui rejoint celle faite il y a cinq ans par des développeurs d'éditeurs de sites web au moment de l'annonce d'iWeb. Ils voyaient dans ce logiciel fourni avec tous les Mac un concurrent, mais également un tremplin pour leurs propres outils (lire Dans l'ombre d'iWeb ?). Cinq ans plus tard, iWeb est au point mort et deux des trois logiciels de l'époque (Sandvox et RapidWeaver) sont toujours là.
Instapaper extrait le texte d'une page web et le stocke sur un serveur. Un simple clic sur un bouton dans son navigateur suffit à cette action. L'article peut être lu plus tard en ligne ou être récupéré sur son téléphone, sa tablette, et lu hors connexion. C'est extrêmement pratique pour remettre à plus tard la lecture d'articles croisés sur Internet. Le service passe par une application iOS vendue 3,99$ ou bien l'on peut s'abonner à raison de 1$ par mois, en forme de soutien au développeur.
La perspective de voir Apple inclure un service concurrent n'effraie pas outre mesure le développeur, qui dit avoir entendu parler de cette fonction depuis peu, par la bande. Il parie sur le fait que dans sa première version Apple ne proposera pas de synchronisation de ces listes d'articles et de liens. Il le voit plutôt comme un enrichissement de la fonction "Lecteur" de Safari 5.
Pour peu qu'Apple ajoute la synchronisation, elle proposerait alors un service plus proche d'instapaper. Cependant il y a pour Arment d'autres raisons d'espérer. D'abord cette fonction devrait être logiquement réservée à Safari et ce navigateur représente 40% des utilisateurs d'Instapaper. C'est beaucoup, mais cela laisse de la marge.
Ensuite, Arment met à disposition une API pour intégrer Instapaper au sein de navigateurs, applications et apps mobile. Une centaine l'utilisent déjà. Il paraît peu probable qu'Apple fasse ce cadeau d'une API publique.
Enfin, Apple a tendance à offrir des fonctions ou services plus simples que ceux déjà existants, plus faciles à appréhender par le plus grand nombre. Le RSS dans Safari est un bon exemple : tout le monde peut s'en servir mais si l'on suit quelques centaines de flux, on ira sur un logiciel spécialisé ou chez Google Reader.
L'arrivée de cette fonction pourrait même être une opportunité de croissance pour Instapaper estime Arment. Dès lorsqu'elle popularisera ce type de services et mettra en lumière des concurrents forts de fonctions plus pointues et multiplateformes.
Une analyse qui rejoint celle faite il y a cinq ans par des développeurs d'éditeurs de sites web au moment de l'annonce d'iWeb. Ils voyaient dans ce logiciel fourni avec tous les Mac un concurrent, mais également un tremplin pour leurs propres outils (lire Dans l'ombre d'iWeb ?). Cinq ans plus tard, iWeb est au point mort et deux des trois logiciels de l'époque (Sandvox et RapidWeaver) sont toujours là.