1 million de dollars ! C'est la somme perdue par la Securities and Exchange Commission (SEC) dans des investissements informatiques douteux. Le rapport avec Apple ? Elle y aurait largement contribué.
L'affaire remonte en 2008. À cette époque, le gendarme de la bourse américaine cherche à acquérir du stockage en ligne, afin à la fois de faire des économies et de résoudre ses problèmes de sauvegarde. Sur les conseils d'un commercial d'Apple, la SEC opte assez rapidement pour les services de Cloverleaf Communications, une société qui entretient des liens avec la firme de Cupertino (Reuters ne précise pas lesquels). L'employé d'Apple avait convaincu ses interlocuteurs que la solution de Cloverleaf Communications était à la fois plus la plus économique et la plus performante.
Les conditions d'attribution de ce marché sont pour le moins étrange, surtout pour un organisme comme la SEC : il n'y eut ni appel d'offres ni concertation. La transaction aurait été bouclée avant de commencer les tests. Enfin, pour ne rien arranger, la SEC aurait partagé des informations budgétaires avec la firme de Cupertino. Il s'avère que les tests n'ont jamais donné satisfaction. De nombreux bogues et dysfonctionnements ont empêché la SEC d'utiliser cette solution.
Cette affaire a été découverte l'année dernière suite à la nomination au poste de présidente de Mary Schapiro. Une enquête menée par Christopher Cox a été effectuée. Il s'avère que certains employés de la SEC ont tout fait pour étouffer ce scandale. D'autre part, il y avait semble-t-il en 2008 des solutions bien moins onéreuses et plus fiables que celle recommandée par le commercial d'Apple.
Cette affaire intervient au plus mauvais moment pour la SEC, elle a demandé au congrès une augmentation de 16 % de son budget. Et ce ne serait pas le seul exemple d'argent balancé par la fenêtre par la SEC.
Apple et Dot Hill Systems, qui a racheté Cloverleaf Communications en 2010, n'ont pas réagi pour l’heure. Pour la firme de Cupertino qui marque des points dans le monde de l'entreprise depuis quelque temps déjà (lire : Entreprise : le Mac poursuit sa percée), cette affaire pourrait être un coup dur si elle venait à se confirmer.
L'affaire remonte en 2008. À cette époque, le gendarme de la bourse américaine cherche à acquérir du stockage en ligne, afin à la fois de faire des économies et de résoudre ses problèmes de sauvegarde. Sur les conseils d'un commercial d'Apple, la SEC opte assez rapidement pour les services de Cloverleaf Communications, une société qui entretient des liens avec la firme de Cupertino (Reuters ne précise pas lesquels). L'employé d'Apple avait convaincu ses interlocuteurs que la solution de Cloverleaf Communications était à la fois plus la plus économique et la plus performante.
Les conditions d'attribution de ce marché sont pour le moins étrange, surtout pour un organisme comme la SEC : il n'y eut ni appel d'offres ni concertation. La transaction aurait été bouclée avant de commencer les tests. Enfin, pour ne rien arranger, la SEC aurait partagé des informations budgétaires avec la firme de Cupertino. Il s'avère que les tests n'ont jamais donné satisfaction. De nombreux bogues et dysfonctionnements ont empêché la SEC d'utiliser cette solution.
Cette affaire a été découverte l'année dernière suite à la nomination au poste de présidente de Mary Schapiro. Une enquête menée par Christopher Cox a été effectuée. Il s'avère que certains employés de la SEC ont tout fait pour étouffer ce scandale. D'autre part, il y avait semble-t-il en 2008 des solutions bien moins onéreuses et plus fiables que celle recommandée par le commercial d'Apple.
Cette affaire intervient au plus mauvais moment pour la SEC, elle a demandé au congrès une augmentation de 16 % de son budget. Et ce ne serait pas le seul exemple d'argent balancé par la fenêtre par la SEC.
Apple et Dot Hill Systems, qui a racheté Cloverleaf Communications en 2010, n'ont pas réagi pour l’heure. Pour la firme de Cupertino qui marque des points dans le monde de l'entreprise depuis quelque temps déjà (lire : Entreprise : le Mac poursuit sa percée), cette affaire pourrait être un coup dur si elle venait à se confirmer.