Vous connaissez sans doute la loi édictée par le co-fondateur d'Intel, Gordon Moore, qui veut que le nombre de transistors des processeurs double environ tous les dix-huit mois, et qui s'est à ce jour toujours plus ou moins vérifiée depuis sa création dans les années 70.
Une nouvelle loi a vu le jour à l'université de Stanford, et fait figure de symétrique à la loi de Moore : en observant les avancées sur les soixante dernières années, (du premier ENIAC de 1946 à nos jours), les chercheurs se sont aperçus que l'efficacité énergétique des ordinateurs doublait environ tous les dix-huit mois.
Cette loi, formulée par Jonathan Koomey, est lourde de conséquences, puisque c'est bien ce qui en découle qui a permis l'émergence des appareils mobiles connectés comme les smartphones ou les tablettes. Ceux ci sont capables d'accomplir des tâches de plus en plus complexes en conservant la même autonomie, ou de faire les mêmes tâches sur une autonomie plus grande.
Cette loi de Koomey est un corollaire direct à la loi de Moore, puisque c'est précisément en augmentant la densité de transistors que les processeurs deviennent plus sobres en énergie : la réduction de la taille des composants, de leur capacitance, et du temps de communication entre eux, améliore tant leur puissance que leur consommation.
Apple a démontré une certaine préoccupation pour cette question, notamment lors de l'abandon des processeurs PowerPC au profit de ceux d'Intel, Steve Jobs mettant précisément en avant les performances énergétiques très au-delà des capacités du PowerPC. Ce choix aura été d'autant plus déterminant que les ordinateurs portables sont aujourd'hui en tête des ventes, et qu'Apple s'en tire particulièrement bien sur ce créneau, tout en proposant des portables dotés de la meilleure autonomie du marché. Ces performances sont naturellement d'autant plus cruciales pour les smartphones et les tablettes, dont Apple est le fer de lance.
À l'aide de cette loi, on peut faire deux sortes de projections. Alexis Madrigal écrit pour The Atlantic qu'un MacBook Air d'aujourd'hui qui aurait la même consommation énergétique qu'un ordinateur de 1991, ne pourrait tenir sur la charge de sa batterie actuelle que… 2,5 secondes, en lieu et place de ses sept heures d'autonomie. Ou qu'à l'inverse, il faudrait 10 000 batteries telles que celles qui équipent le MacBook Air pour qu'il conserve son autonomie actuelle. Bonne chance pour faire tenir le tout dans une enveloppe.
Cette loi a donc des implications sur le rapport puissance-autonomie-volume des appareils. En faisant une projection inverse, cela peut laisser songeur sur les capacités, la longévité et la taille de nos appareils dans les vingt ans à venir.
Une nouvelle loi a vu le jour à l'université de Stanford, et fait figure de symétrique à la loi de Moore : en observant les avancées sur les soixante dernières années, (du premier ENIAC de 1946 à nos jours), les chercheurs se sont aperçus que l'efficacité énergétique des ordinateurs doublait environ tous les dix-huit mois.
Cette loi, formulée par Jonathan Koomey, est lourde de conséquences, puisque c'est bien ce qui en découle qui a permis l'émergence des appareils mobiles connectés comme les smartphones ou les tablettes. Ceux ci sont capables d'accomplir des tâches de plus en plus complexes en conservant la même autonomie, ou de faire les mêmes tâches sur une autonomie plus grande.
Cette loi de Koomey est un corollaire direct à la loi de Moore, puisque c'est précisément en augmentant la densité de transistors que les processeurs deviennent plus sobres en énergie : la réduction de la taille des composants, de leur capacitance, et du temps de communication entre eux, améliore tant leur puissance que leur consommation.
Apple a démontré une certaine préoccupation pour cette question, notamment lors de l'abandon des processeurs PowerPC au profit de ceux d'Intel, Steve Jobs mettant précisément en avant les performances énergétiques très au-delà des capacités du PowerPC. Ce choix aura été d'autant plus déterminant que les ordinateurs portables sont aujourd'hui en tête des ventes, et qu'Apple s'en tire particulièrement bien sur ce créneau, tout en proposant des portables dotés de la meilleure autonomie du marché. Ces performances sont naturellement d'autant plus cruciales pour les smartphones et les tablettes, dont Apple est le fer de lance.
À l'aide de cette loi, on peut faire deux sortes de projections. Alexis Madrigal écrit pour The Atlantic qu'un MacBook Air d'aujourd'hui qui aurait la même consommation énergétique qu'un ordinateur de 1991, ne pourrait tenir sur la charge de sa batterie actuelle que… 2,5 secondes, en lieu et place de ses sept heures d'autonomie. Ou qu'à l'inverse, il faudrait 10 000 batteries telles que celles qui équipent le MacBook Air pour qu'il conserve son autonomie actuelle. Bonne chance pour faire tenir le tout dans une enveloppe.
Cette loi a donc des implications sur le rapport puissance-autonomie-volume des appareils. En faisant une projection inverse, cela peut laisser songeur sur les capacités, la longévité et la taille de nos appareils dans les vingt ans à venir.