La loi américaine qui régit l'accès des autorités aux communications électroniques aurait bien besoin d'un petit ravalement : celle-ci date de 1986, et le moins qu'on puisse dire c'est que le paysage a été bouleversé depuis.
Cela pose d'ailleurs de nombreux problèmes, puisque bien des avancées technologiques ne sont pas prises en compte par la loi, et créent donc de nouveaux précédents qu'il faut souvent décider en justice, comme par exemple la légitimité des forces de polices à accéder aux emails des citoyens sans mandat.
L'Electronic Frontier Foundation fait partie des organismes qui militent pour une meilleure protection de la vie privée, qui ne dépend souvent que du bon vouloir des prestataires de services lorsque les autorités y font appel.
L'EFF a ainsi lancé une initiative pour inciter les prestataires à protéger leurs utilisateurs de la curiosité du gouvernement, avec un programme en quatre points :
Apple et Dropbox ont toutes deux rejoint le programme sur ce dernier point, ce dont l'EFF se réjouit. Des treize sociétés qui se sont engagées, à ce jour aucune entreprise ne l'a fait pleinement sur les quatre points, mais celle qui obtient la meilleure note est Google.
Cette initiative représentera donc un sujet de plus pour les dépenses en lobbying d'Apple (lire Le lobbying d'Apple en 2011).
Ces questions nous concernent de plus près qu'il n'y paraît, puisqu'elles sont également au cœur de débats en Europe : les entreprises américaines y font régner le droit américain et sont susceptibles de divulguer les données privées de citoyens européens aux autorités américaines, et ce même si les serveurs concernés sont situés sur le territoire européen.
Cela pose d'ailleurs de nombreux problèmes, puisque bien des avancées technologiques ne sont pas prises en compte par la loi, et créent donc de nouveaux précédents qu'il faut souvent décider en justice, comme par exemple la légitimité des forces de polices à accéder aux emails des citoyens sans mandat.
L'Electronic Frontier Foundation fait partie des organismes qui militent pour une meilleure protection de la vie privée, qui ne dépend souvent que du bon vouloir des prestataires de services lorsque les autorités y font appel.
L'EFF a ainsi lancé une initiative pour inciter les prestataires à protéger leurs utilisateurs de la curiosité du gouvernement, avec un programme en quatre points :
- divulguer aux utilisateur les demandes de données
- être transparent au sujet des requêtes du gouvernement
- défendre la confidentialité des utilisateurs en justice
- militer pour la confidentialité des utilisateurs auprès du congrès américain
Apple et Dropbox ont toutes deux rejoint le programme sur ce dernier point, ce dont l'EFF se réjouit. Des treize sociétés qui se sont engagées, à ce jour aucune entreprise ne l'a fait pleinement sur les quatre points, mais celle qui obtient la meilleure note est Google.
Cette initiative représentera donc un sujet de plus pour les dépenses en lobbying d'Apple (lire Le lobbying d'Apple en 2011).
Ces questions nous concernent de plus près qu'il n'y paraît, puisqu'elles sont également au cœur de débats en Europe : les entreprises américaines y font régner le droit américain et sont susceptibles de divulguer les données privées de citoyens européens aux autorités américaines, et ce même si les serveurs concernés sont situés sur le territoire européen.